La CMI publie des lettres concernant la portée de l'Étude internationale des Grands Lacs d'amont

Date

Le 9 novembre 2009, la Commission mixte internationale (CMI) a écrit aux gouvernements du Canada et des États Unis pour leur demander d’étudier la possibilité d’étendre la portée des travaux du Groupe d’étude international des Grands Lacs d’amont (le Groupe d’étude) afin d’inclure une évaluation des scénarios éventuels de changements climatiques, des répercussions possibles de ces changements sur les niveaux d’eau des lacs Michigan et Huron et des mesures d’atténuation envisageables.

Dans leurs lettres datées du 5 avril 2010, les gouvernements conviennent que le Groupe d’étude devrait se pencher sur les effets des changements climatiques sur les niveaux d’eau, et recommandent que d’autres modifications soient considérées. La CMI a demandé au Groupe d’étude d’évaluer la possibilité d’inclure ces modifications.

Le Groupe d’étude a conclu la première étape de cette étude en publiant, le 15 décembre 2009, le rapport intitulé Impacts sur les niveaux d’eau des Grands Lacs d’amont : la rivière Sainte Claire. Ce document porte sur les changements d’ordre physique dans la rivière Sainte-Claire depuis 1962 et recommande de ne prendre aucune mesure visant à corriger la débitance accrue, ou capacité de débit, de la rivière pour le moment. Il recommande également que des mesures d’atténuation soient envisagées dans la rivière Sainte-Claire dans le cadre d’une évaluation approfondie des répercussions futures des changements climatiques, pendant la deuxième étape de l’étude.

La deuxième étape de l’étude continuera d’examiner si l’ordonnance d’approbation et le plan de régularisation des débits sortants du lac Supérieur de la CMI doivent être modifiés afin de tenir compte des besoins changeants des utilisateurs des lacs Supérieur, Huron, Michigan et Érié, de même que des changements climatiques. Le rapport final du Groupe d’étude portant sur l’ensemble de cette étude devrait être complété et présenté à la CMI d’ici le début de 2012.

Financée à parts égales par les gouvernements des États-Unis et du Canada, cette étude est réalisée par le Groupe d’étude international des Grands Lacs d’amont (groupe binational et indépendant) à la demande de la CMI, en vertu du Traité des eaux limitrophes.