Les niveaux d’eau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ne cessent de varier. Les niveaux d’eau particulièrement élevés ou faibles peuvent être synonymes de difficultés pour les propriétés privées et commerciales situées directement sur les rives. En 2017 et en 2019, des conditions météorologiques très humides ont donné lieu à des niveaux d’eau records dans le cas du lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent avec, comme conséquence, l’inondation et l’endommagement (dû à l’érosion) de certaines propriétés riveraines. Les niveaux d’eau records des lacs Michigan-Huron en 2020 se sont soldés par des problèmes semblables, tandis que plusieurs années de sécheresse, de 2000 à 2013, ont été plutôt marquées par des niveaux d’étiage problématiques pour les plaisanciers.
Dans le cadre de l’exigence qui lui est faite d’examiner régulièrement les plans de régularisation des débits sortants du lac Supérieur et du lac Ontario, il est important que le Comité GAGL documente les répercussions des niveaux d’eau sur les différentes parties prenantes dans l’ensemble du réseau. Les données recueillies sur les répercussions des niveaux d’eau peuvent, en effet, servir à améliorer les modèles prédictifs utilisés en gestion adaptative, et à renseigner le Conseil international de contrôle du lac Supérieur (CICLS) et le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent (CILOFSL).
Bien que les données sur les répercussions puissent être recueillies et évaluées de diverses façons, le Comité GAGL bénéficie grandement de la rétroaction et des commentaires directs des parties prenantes. Le Comité GAGL utilise divers questionnaires pour recueillir les commentaires des parties de façon structurée.