Conférence sur l’eau de l’ONU, édition 2023 – Séances virtuelles simultanées : Amélioration de la résilience par le biais de la coopération dans les eaux transfrontalières
Maintenant plus que jamais, il est essentiel de miser sur une coopération efficace afin que les décideurs disposent des outils nécessaires pour répondre aux défis que posent les ressources aquatiques, des défis qui évoluent rapidement dans le temps en particulier dans les eaux transfrontalières internationales. Il est essentiel à cet égard de faire appel au savoir et à la collaboration de tous ceux qui comptent sur ces eaux, comme les peuples autochtones, et d’agir suivant une approche de gestion adaptative.
Les séances simultanées d’une durée de deux heures chacune, en lien avec les thèmes 3 (résilience climatique) et 4 (coopération transfrontalière en matière d’eau) de la Conférence des Nations Unies sur l’eau, édition 2023, illustrera en quoi une plus grande collaboration transfrontalière — sur les plans scientifiques, culturels et économiques — permettra de promouvoir une gestion plus résiliente des eaux partagées dans une ère marquée par des changements climatiques.
Veuillez noter que cet événement sera présenté en anglais seulement.
Quatre présentations et études de cas — couvrant l’Amérique du Sud, l’Europe et l’Amérique du Nord — souligneront l’importance de rassembler des représentants d’intérêts divers et divergents afin d’apprendre les uns des autres, de recueillir des données, de discuter et d’analyser les impacts, et de coopérer à la gestion durable des eaux partagées.
15 à 17 heures HAE
Accueil et allocution d'ouverture
Dr. Christopher Wilkie, Commission mixte internationale
Christopher Wilkie (BI, UWC Atlantic; B.A. [sciences politiques], Université Queen’s; M.Sc. [économie], London School of Economics; DPhil [relations internationales], Université d’Oxford) s’est joint à la Commission mixte internationale (CMI) en 2021. Il avait été, auparavant, ambassadeur du Canada en Algérie (2019-2021) et au Maroc-Mauritanie de 2009 à 2012. M. Wilkie a représenté le Canada dans des postes de responsabilité en lien avec l’investissement international et d’autres questions, notamment à l’OMC et à la CNUCED, et il a été négociateur en chef au sujet de l’APIE (accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers) avec la Chine, les nouveaux États membres de l’UE et d’autres pays. Il a également dirigé la représentation du gouvernement du Canada auprès de la CMI de 2012 à 2017. Outre qu’il a signé de nombreuses publications sur le commerce international, la responsabilité sociale des entreprises et la gouvernance mondiale, Christopher Wilkie a occupé différentes fonctions au sein du Bureau du Conseil privé et d’Industrie Canada à Ottawa, de l’OCDE à Paris ainsi que de cabinets de conseil stratégique au Canada et en Europe.
Présentation 1 : Leçons tirées du 25e International River Symposium (Vienne, Autriche) : Unifier le milieu scientifique, le secteur des affaires, les collectivités, les ONG et les gouvernements en vue de faire progresser les efforts internationaux destinés à accroître la résilience des cours d’eau.
Philip Weller, International River Foundation
Philip Weller est membre du conseil d’administration de l’International River Foundation (IRF) (Brisbane Australia) et il a coprésidé le 25e International River Symposium (Vienne en novembre 2022) organisé récemment au nom de l’IRF et de l’International Association of Water Service Companies du bassin du Danube. Planificateur environnementaliste de formation, il possède une vaste expérience de la gestion et de l’exécution de programmes non gouvernementaux et gouvernementaux liés à la protection de l’environnement et des ressources aquatiques en particulier. Il a été secrétaire exécutif de la International Commission for the Protection of the Danube River (ICPDR) de 2002 à 2012 et il a signé trois ouvrages sur le thème de l’environnement : Acid Rain: The Silent Crisis; Chemical Nightmare, et Freshwater Seas: An Environmental History of the Great Lakes of North America.
Présentation 2 : La protection des ressources en eau douce par le biais d’un engagement régional, de l’innovation et des échanges (Canada-États-Unis).
Mark Fisher, Conseil de la région des Grands Lacs
Mark Fisher est devenu président et chef de la direction du Council of the Great Lakes Region (CGLR), qui comprend le CGLR Canada, le CGLR USA et la CGLR Foundation, en 2014. Juste avant de se joindre au CGLR, il a été conseiller en politique étrangère au Bureau du Conseil privé qui appuie le premier ministre du Canada et le Cabinet fédéral. Il s’occupait principalement de la promotion des intérêts du Canada en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique. Mark Fisher possède une vaste expérience de la prestation de conseils à des dirigeants de gouvernements, d’entreprises, d’universités et d’ONG sur tout un éventail de questions socioéconomiques et environnementales urgentes auxquelles son secteur est confronté, ainsi que sur les pistes de solution et les types de collaboration dynamique nécessaires pour les régler. Outre qu’il siège au CGLR, il est conseiller scolaire élu au Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton, membre du Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale et membre du conseil d’administration de Easter Seals Ontario. Il a, par ailleurs, reçu la médaille d’excellence des cadets de la Légion royale canadienne.
Présentation 3 : Un pacte « bleu » pour le bassin du lac Titicaca (Bolivie-Pérou) : Il est question ici de réunir la société civile, le gouvernement et les utilisateurs de l’eau pour renforcer la gestion et l’utilisation durables des eaux transfrontalières.
Vladimir Arana, Secrétariat international pour l’eau
Vladimir Arana est le coordonnateur des programmes du Secrétariat international pour l’eau, une organisation internationale sans but lucratif qui travaille depuis plus de 30 ans sur les dossiers du droit à l’eau, de l’accès à l’eau et de l’assainissement des eaux, de la citoyenneté des bassins versants, de la gestion des eaux transfrontalières, de la défense de la cause de l’eau, des services écosystémiques et de la participation des citoyens à la prise de décisions, une attention toute particulière étant accordée aux jeunes. Ancien professeur d’université, Vladimir Arana a notamment été conseiller en environnement à CARE international, directeur général au ministère péruvien du Logement, de la Construction et de l’Assainissement, et conseiller en eau et en développement urbain à la Banque latino-américaine de développement. Il a fait des études en urbanisme et en architecture paysagère aux États-Unis, des études au niveau de la maîtrise en Suède et des recherches doctorales au Canada. Auteur de livres et d’articles sur l’eau, l’environnement et le développement, M. Arana est en outre maître écuyer, producteur de pisco, peintre et musicien.
Présentation 4 : Appuyer la prise de décisions durables par la mobilisation du public (États-Unis et Canada) : Apprendre des personnes les plus touchées par les inondations d’envergure se produisant dans la région du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent.
Pierre Béland, commissaire et président canadien, Commission mixte internationale
Pierre Béland est président canadien et commissaire de la Commission mixte internationale. Scientifique spécialisé en biologie et toxicologie environnementales, il est surtout connu en tant qu’expert de la conservation du béluga. Il a cofondé le St. Lawrence National Institute of Ecotoxicology, ONG vouée à la recherche et à l’information sur les composés toxiques dans les écosystèmes estuariens, où il a été chercheur. M. Béland a publié trois livres, de nombreux articles scientifiques et de vulgarisation, a animé une série télévisée sur l’environnement et a participé à plusieurs documentaires. Il a été pendant dix ans commissaire du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement du Québec (BAPE). Il a dirigé le Centre de recherche en écologie des pêches du ministère des Pêches et des Océans et a été paléoécologue au Musée national de la nature. Pierre Béland est titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’un baccalauréat ès sciences de l’Université Laval (Québec) ainsi que d’un doctorat de l’Université Dalhousie (Halifax). Il a été boursier postdoctoral au Centre ORSTOM, en Nouvelle-Calédonie, et à l’Université du Queensland, en Australie. Il réside à Montréal (Québec), parle couramment le français et l’anglais et maîtrise le mandarin.
Mot de la fin
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