Un atelier, qui s’est tenu récemment dans la région de Niagara (Ontario), a permis de recueillir des idées sur la façon dont la Commission pourrait favoriser l’inclusion et la participation de membres de Premières Nations, de Métis et de membres de tribus à ses projets transfrontaliers.
Parmi les participants, on a pu voir des membres autochtones de certains des conseils de la CMI (comme le Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs et le Conseil international du bassin du lac des Bois et de la rivière à la Pluie) ainsi que des représentants de différents groupes autochtones provenant des bassins où œuvre la Commission.
La réunion, qui s’est échelonnée sur deux jours en mai dernier, a permis de discuter des travaux à venir pour la Commission et pour les Premières Nations, les Métis et les tribus avec lesquels la CMI entretient des relations, soit le Conseil des Mohawks d’Akwesasne, le Grand Council Treaty No 3, la tribu Passamaquoddy Pleasant Point, la Nation indienne Shinnecock, les tribus unies du Michigan, la Nation métisse de l’Ontario, les Ontario Chiefs, le Conseil des Mohawk de Kahnawa:ke, le Grand Conseil de la nation Waban Aki et la Première Nation Walpole.
On peut affirmer que cet atelier a été historique, puisque c’est la première fois que la Commission organisait une rencontre entre des membres autochtones de ses conseils d’administration, des personnes participant aux travaux actuels de la CMI et des représentants de nations installées dans les bassins hydrographiques transfrontaliers de la CMI.
Ce groupe d’experts a fourni de précieux renseignements sur la façon dont la Commission pourrait améliorer ses pratiques actuelles pour faire participer les Premières Nations présentes dans ses bassins hydrographiques, et pour les inclure dans ses travaux et déterminer si la Commission devrait avoir une politique de mobilisation des peuples autochtones ou mettre sur pied un groupe consultatif. Parmi les principaux thèmes abordés, mentionnons : les efforts déployés pour améliorer en permanence les relations; les occasions d’apprendre la culture de l’autre et de renforcer l’appréciation culturelle; et l’intégration des efforts visant des intérêts communs.
L’atelier a, par ailleurs, constitué la première étape de ce qui sera une relation permanente entre la Commission et les nombreux groupes représentés lors de l’événement, comme la CMI s’y est engagée.
Un rapport d’atelier contenant plusieurs recommandations a été soumis à l’examen des commissaires, en juillet. Vu le succès de ce premier atelier, la Commission envisage d’en organiser un autre pour accueillir un plus grand nombre de Premières Nations, de Métis et de tribus de l’ouest de la province qui sont intéressés et qui participent aux travaux de la CMI.

Christina Chiasson is a policy analyst for the Canadian Section of the IJC in Ottawa, Ontario.