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Systèmes d’information géographique : ressources provenant de la CMI

Michael Mezzacapo

De Michael Mezzacapo, CMI 

 


En tant qu’organisation transfrontalière, la CMI utilise des cartes ainsi que des données géospatiales pour aider à gérer les niveaux d’eau, effectuer des évaluations des bassins hydrographiques et réaliser des analyses de l’inventaire écologique.

Grâce à la technologie des systèmes d’information géographique (SIG), les données spatiales peuvent être visualisées de façon très détaillée et faire l’objet d’un traitement complexe. La CMI utilise le SIG afin de cartographier des données, comme celles provenant des programmes de surveillance du phosphore dans le lac Érié et de l’emplacement des secteurs préoccupants. Les données fournies aident les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les citoyens à mieux comprendre leurs régions. Pour explorer d’autres cartes et données recueillies le long des eaux se trouvant de part et d’autre de la frontière entre le Canada et les États‑Unis, consultez le portail de cartographie en ligne de la CMI.

Saisie d’écran du portail de cartographie de la CMI. Source : CMI.
Saisie d’écran du portail de cartographie de la CMI.
Source : CMI.

Les cartes étaient indispensables aux premiers explorateurs qui parcouraient le globe et n’en sont pas moins importantes dans la vie moderne. Le SIG permet aux utilisateurs de prendre des données géospatiales et de créer des cartes qui permettent d’analyser et d’interpréter des données afin d’évaluer les liens, constantes et tendances possibles. Outre la CMI, le SIG est utilisé par les villes pour la planification et les services publics, par les gouvernements pour les transports et la défense, et par les entreprises pour les études de marché.

Carte du monde dans les années 1800. Sources : National Geographic, Esri, DeLorme, HERE, UNEP-WCMC, USGS, NASA, ESA, METI, NRCAN, GEBCO, NOAA, P Corp.
Carte du monde dans les années 1800. Sources : National Geographic, Esri, DeLorme, HERE, UNEP-WCMC, USGS, NASA, ESA, METI, NRCAN, GEBCO, NOAA, P Corp.

Étant donné que les données changent au fil du temps et des événements, les cartes du SIG peuvent être dynamiques afin de tenir compte de ces changements, comme la carte du bassin du fleuve Columbia présentée ci‑dessous. Il s’agit d’un exemple d’un produit dynamique qui montre en temps réel les données liées aux limites des bassins hydrographiques et aux postes de marégraphie servant à mesurer le débit des cours d’eau du US Geological Survey (USGS, le service géologique des États-Unis).  De telles données sont utilisées par des hydrologues et les membres du Conseil international de contrôle du fleuve Columbia pour faciliter la régularisation des niveaux d’eau ou pour planifier les emplacements des nouveaux postes (cliquer ici pour consulter une carte interactive).

Carte montrant la répartition et la densité des postes de marégraphie dans le bassin du fleuve Columbia. Source : CMI.
Carte montrant la répartition et la densité des postes de marégraphie dans le bassin du fleuve Columbia. Source : CMI.

La CMI utilise également le SIG pour aider le public à mieux comprendre les événements météorologiques extrêmes. Après l’inondation de la rivière Souris en 2011, la CMI, l’USGC et la North Dakota State Water Commission ont élaboré une carte récit Esri pour aider les citoyens à mieux comprendre les inondations historiques ainsi que de quelle façon et pour quelle raison les inondations récentes sont survenues. Des produits comme celui-ci peuvent aider la CMI à communiquer les travaux scientifiques importants menés au Canada et aux États‑Unis.

Saisie d’écran de l’application qui a été créée afin de décrire les causes, répercussions et mesures d’atténuation possibles liées à l’inondation de la rivière Souris en 2011. Source : CMI.
Saisie d’écran de l’application qui a été créée afin de décrire les causes, répercussions et mesures d’atténuation possibles liées à l’inondation de la rivière Souris en 2011. Source : CMI.

Michael Mezzacapo est boursier du programme Michigan Sea Grant de 2017‑2018 et travaille au Bureau régional des Grands Lacs de la CMI à Windsor, en Ontario.

Michael Mezzacapo

Michael Mezzacapo is the 2017-2018 Michigan Sea Grant Fellow at the IJC’s Great Lakes Regional Office in Windsor, Ontario.

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