L’article suivant est tiré d’un bulletin archivé. Consultez notre bulletin Eaux partagées.

Projet Watermark : Les Grands Lacs en hiver

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Bien des gens associent les Grands Lacs à l’été, à la chaleur accablante et aux baignades dans l’eau pour se rafraîchir. Cependant, certaines personnes y ont vécu leurs expériences les plus marquantes durant l’hiver.

Dans le cadre du projet Watermark, les trois personnes ci-dessous nous ont fait part des changements qu’elles ont remarqués pendant les mois froids. Ces personnes témoignent de leur amour indéfectible pour les Grands Lacs, tout particulièrement durant l’hiver.

Les « filigranes » (watermarks) sont des histoires décrivant le lien qu’entretient une personne avec un plan d’eau et la façon dont ce lien s’est établi. Les histoires sont recueillies et conservées dans les archives du projet Watermark, qui nous permettent de se doter d’un dossier numérique pour mieux comprendre la façon dont les communautés se lient aux voies navigables locales. La Commission mixte internationale (CMI) a établi un partenariat avec le projet Watermark en 2016 pour aider à recueillir ces histoires.

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Oksana Berda

 

Pour l’artiste Oksana Berda, le lac Ontario est doté d’un pouvoir de guérison. Oksana a vécu des expériences et s’est liée d’affection avec le lac Ontario au fil des saisons, mais c’est dans le froid hivernal qu’elle a vraiment découvert toute sa beauté.

« Il m’arrive de contempler le lac juste avant une tempête, puis celle-ci fait rage et l’eau vole de toute part. En hiver, le lac peut geler et recouvrir d’énormes rochers pour les transformer en belles sculptures de glace; c’est sublime! Je pense que c’est la première fois où je me suis dit que le lac Ontario est vraiment magnifique. »

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Larry Cavero

 

Larry Cavero est un surfeur. Lorsqu’il est arrivé au Canada au début des années 1990, il emmenait ses enfants faire du surf sur les petites vagues du lac Ontario pendant l’été. En 2009, il a découvert que surfer sur les lacs peut également être une activité hivernale. Larry dit que cette expérience lui a permis de vraiment ressentir la puissance du lac Ontario sur ses rives américaines et canadiennes. Cela l’a également amené à constater les problèmes d’algues  dans le lac durant l’été et à apprendre à tisser des liens plus forts avec les plans d’eau.

« L’eau a toujours fait partie de ma vie. C’est là que j’ai passé mon enfance, où j’ai grandi, où tout a commencé. Le fait de pouvoir contempler un lac aussi grand que l’océan me rendait tellement heureux. »

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Henry Pollack

 

Lauréat du prix Nobel pour son travail sur les changements climatiques, M. Henry Pollack, Ph. D., s’est marié sur les rives du lac Michigan en janvier 1963 avec Lana Pollack, présidente américaine de la CMI. Depuis lors, il s’intéresse de près au retour de la glace chaque année.

« Dans l’ensemble, en un demi-siècle d’observation des Grands Lacs, les effets subtils des changements climatiques sont devenus très apparents et très réels. Cette constatation est le fruit d’une histoire d’amour à très long terme avec les Grands Lacs. »

Les eaux glacées des Grands Lacs ont touché de nombreuses personnes, ce qui leur a permis de prêter attention à l’eau d’une manière nouvelle et significative.

Pour partager votre histoire ou votre expérience d’une époque à laquelle un plan d’eau qui vous est cher vous a touché, soumettez votre propre filigrane ici, ou consultez les archives pour découvrir d’autres histoires sur le rôle important que joue l’eau dans nos vies et nos communautés. Pour voir d’autres filigranes hivernaux au sujet de la région des Grands Lacs, consultez le Great Lakes Guide.

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