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Prêts pour le printemps : Les flottes battant pavillon des États-Unis investissent 110 millions de dollars durant l’hiver

Article et photos offerts par la Seaway Port Authority of Duluth

 


Les exploitants de bâtiments battant pavillon des États-Unis sur les Grands Lacs ont engagé plus de 110 millions de dollars aux fins d’entretien et de modernisation de leurs bâtiments en 2016.

Cet investissement comprend environ 60 millions de dollars pour les tâches courantes d’entretien, de réparation et de désarmement hivernal ainsi que 50 millions de dollars pour des projets comprenant la remotorisation de bâtiments ou l’installation d’épurateurs des gaz d’échappement.

Fraser Shipyards, à Superior, au Wisconsin, a réalisé plusieurs projets d’entretien et de réparation de bâtiments cet hiver et est au milieu d’un projet important de remotorisation du Herbert C. Jackson.

Le Herbert C. Jackson est arrivé à Superior le 11 décembre, à la fin de son dernier voyage en tant que navire à vapeur. Ce navire, le dernier navire à vapeur de la flotte d’Interlake Steamship Co., est en voie d’être doté d’un appareil de propulsion au diesel hautement automatisé. Les travaux à bord du Herbert C. Jackson devraient durer encore deux mois, et les essais à quai et en mer sont provisoirement prévus pour juin.

La transformation du Herbert C. Jackson représente la phase finale d’un projet de modernisation de dix ans et d’une valeur de 100 millions de dollars. Selon le président d’Interlake Steamship Co., M. Mark W. Barker, le navire modernisé sera notamment doté d’une technologie nouvelle et plus propre.  

Fraser Shipyards compte près de 70 employés dévoués à la remotorisation du Herbert C. Jackson. Des équipes ont retiré la cheminée du navire afin d’extraire les chaudières et l’appareil de propulsion à la vapeur afin de pouvoir insérer deux nouveaux moteurs diesel à carburation mixte plus tard ce mois-ci. Source : Robert Welton
Fraser Shipyards compte près de 70 employés dévoués à la remotorisation du Herbert C. Jackson. Des équipes ont retiré la cheminée du navire afin d’extraire les chaudières et l’appareil de propulsion à la vapeur afin de pouvoir insérer deux nouveaux moteurs diesel à carburation mixte plus tard ce mois-ci. Source : Robert Welton

Dans le cas du Herbert C. Jackson, la remotorisation devrait permettre de réduire de 35 % les émissions de matières particulaires, de 57 % les émissions de dioxyde de carbone et de 63 % les émissions d’oxydes de soufre.

Le John G. Munson, un navire à vapeur de la flotte des Grands Lacs, fait actuellement l’objet d’un projet de remotorisation similaire de Fincantieri Bay Shipbuilding à Sturgeon Bay, au Wisconsin. Deux autres bâtiments battant pavillon des États-Unis ont été munis d’épurateurs des gaz d’échappement : le James R. Barker et le Lee A. Tregurtha.

Selon James H. I. Weakley, président de la Lake Carriers’ Association (qui représente les exploitants de bâtiments battant pavillon des États‑Unis sur les Grands Lacs), l’investissement s’inscrit dans le cadre d’un engagement visant à maintenir la sécurité et l’efficacité des navires de transport sur les Grands Lacs, ainsi qu’à réduire leur empreinte carbone.

À bord du Edwin H. Gott, Michael Kolenda (avant-plan), ingénieur de la flotte des Grands Lacs, et Aurel Carina, technicien d’entretien MaK, retirent des culasses du moteur principal tribord, qui fait l’objet d’une révision complète dans le cadre d’un entretien hivernal régulier. Source : Robert Welton
À bord du Edwin H. Gott, Michael Kolenda (avant-plan), ingénieur de la flotte des Grands Lacs, et Aurel Carina, technicien d’entretien MaK, retirent des culasses du moteur principal tribord, qui fait l’objet d’une révision complète dans le cadre d’un entretien hivernal régulier. Source : Robert Welton

La saison de navigation de 2016 sur les Grands Lacs a débuté le 2 mars avec le remorqueur‑chaland Dorothy Ann/Pathfinder, chargé de 14 600 tonnes de minerai de fer au terminal de vrac de Cleveland et à destination de ArcelorMittal Cleveland, à la fin de la portion navigable de la rivière Cuyahoga, en Ohio.

Les écluses à Sault Ste. Marie, au Michigan, devraient ouvrir le 25 mars, ce qui permettra le début du transport de minerai de fer, de charbon et de grain depuis les ports du lac Supérieur.

En 2015, les navires de charge battant pavillon des États-Unis sur les Grands Lacs ont transporté 87,2 millions de tonnes de fret, ce qui représente une baisse de 3 % par rapport à 2014.

La Lake Carriers’ Association représente 15 entreprises des États-Unis qui exploitent 56 bâtiments battant pavillon des États-Unis sur les Grands Lacs et qui transportent du minerai de fer et de la castine pour l’industrie de l’acier, des granulats et du ciment pour l’industrie de la construction, du charbon pour la production d’électricité ainsi que du sel, du sable et du grain. Ensemble, ces bâtiments peuvent transporter plus de 100 millions de tonnes de fret par année.

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