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Paroles d’eau : un concours de contes jeunesse de Waterlution

youth advisory board members
De gauche à droite : Amira Elwakeel, Mariem Oloroso et Emma Swabey, membres du Conseil consultatif jeunesse 2020-2021. Crédit photo : Kate Watt, Ekai Jorgensen, Laila Oloroso

Cet automne, un nouveau concours sera lancé dans les salles de classe canadiennes pour éveiller et sensibiliser les élèves/étudiants de 7 à 18 ans à la problématique de l’eau. Waterlution vient en effet de lancer « Young Water Speaks/Paroles d’eau », un concours national de contes dont l’objet est de mobiliser les jeunes par le biais de la créativité.

Waterlution est un organisme sans but lucratif axé sur la sensibilisation à la problématique de l’eau et au leadership des jeunes. Le concours, qui a été élaboré en collaboration avec des conteurs professionnels de divers milieux et de différentes origines culturelles, sera présenté par un conseil consultatif jeunesse (CCJ) composé de 46 chefs de file bénévoles.

Les membres du CCJ sont des étudiants en sciences de l’environnement, en éducation ou en arts, âgés de 19 à 29 ans, de partout au Canada. Leur participation au concours Paroles d’eau leur permettra de bénéficier d’une formation en leadership et en perfectionnement professionnel.

north shore waterlution
Cette création faisant appel à des techniques mixtes s’intitule « North Shore ». Source : Helena Vallée-Dallaire

Tout au long de l’automne, enseignants et groupes de jeunes pourront s’inscrire à l’un des ateliers animés par des bénévoles du CCJ, sur le site Web de Waterlution. Ces ateliers sont à la fois participatifs et éducatifs, et ils comprennent des activités amusantes tout au long de l’apprentissage des techniques de narration et de découverte de la relation que nous avons avec l’eau.

Les étudiants seront invités à soumettre leurs récits dans le mois suivant chaque atelier, et un jury composé de membres de l’équipe de Waterlution sélectionnera les gagnants pour chaque groupe d’âge, qui seront tous appelés à participer à une exposition nationale en 2021.

Le conte joue un rôle de premier plan dans la transmission du savoir dans un grand nombre de cultures, notamment chez les peuples autochtones. Le Canada est une terre d’histoires entrelacées et inspirées par ses splendeurs naturelles. Ses forêts, ses montagnes, ses lacs et ses rivières sont à l’origine de souvenirs tant anciens que récents, et de récits tant réalistes que magiques. Le conte est un puissant outil de transmission par les mots, par l’art ou par la musique qui a en outre le potentiel incroyable d’approfondir la connaissance du monde où nous vivons en jetant un pont entre science et spiritualité.

En encourageant les élèves à créer leur propre univers de l’eau ou à raconter un récit qui les rapproche personnellement de l’eau, on peut espérer qu’ils jetteront des bases solides pour agir en vue de protéger et de chérir cette ressource insaisissable et merveilleuse qui est au cœur de toute forme de vie. Bien que les récits puissent être magiques et fictifs, ils doivent être inspirés par un véritable plan d’eau canadien.

Nous sommes en train de redécouvrir le pouvoir de la narration à des fins éducatives. En 2020, National Geographic a organisé le sommet des conteurs à Washington (D.C.), dans le cadre duquel les explorateurs du monde entier ont été invités à faire part de leurs relations de voyages afin de rétablir le contact entre le public et la réalité de la nature. Au Canada, des conteurs comme le Québécois Boukar Diouf, titulaire d’un doctorat en océanographie, font appel à leurs mots et à leur créativité pour raconter aux enfants des histoires passionnantes sur l’eau, histoires qui ont un succès retentissant.

Toutes les formes d’art passent par l’établissement d’une série de liens intimes et créatifs et l’efficacité du conte en tant qu’outil éducatif a été démontrée à maintes reprises tout au long de l’histoire de l’humanité. Tous les ateliers seront offerts virtuellement en raison de la pandémie. Il faut voir dans cette organisation une occasion spéciale de permettre aux élèves et étudiants des régions éloignées ou bloqués chez eux de participer à ce concours.

Si vous souhaitez en savoir plus ou parler de ce concours à votre établissement d’enseignement, communiquez avec Helena Vallée-Dallaire à helena@waterlution.org ou inscrivez-vous pour recevoir le bulletin Young Water Speaks/Parole d’eau.

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