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Les nouveaux conseils des Grands Lacs s’appuieront sur l’historique de leurs réalisations

La CMI a reconstitué son Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs et son Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs aux termes de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs de 2012 (l’Accord). La CMI a rédigé des ébauches de propositions et a sollicité des candidatures avant d’annoncer les nouvelles structures et les nouveaux membres de ces conseils en mars

Les membres des conseils renouvelés réfléchissent aux réalisations de leurs prédécesseurs et aux défis à venir.

L’historique des réalisations du Conseil de la qualité de l'eau des Grands Lacs a été passé en revue l’année dernière lors des comparutions du Conseil sortant à la réunion semestrielle d’automne de la CMI.

Le Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs (CQEGL), constitué au départ en 1973, a réuni des experts et des gestionnaires gouvernementaux de niveau supérieur pour aider à évaluer les progrès réalisés dans le rétablissement des Grands Lacs et à établir un ordre de priorité pour les enjeux émergents et nouveaux.

Les gouvernements du Canada et des États-Unis se sont servis du CQEGL comme principal mécanisme pour coordonner la mise en œuvre de programmes et d’activités binationaux aux termes des versions de 1972 et de 1978 de l’Accord.

Le CQEGL a compilé des données sur les sources et les charges de phosphore de diverses sources vers les Grands Lacs. Les deux pays ont par la suite investi 8 milliards de dollars dans des mises à niveau des stations d’épuration des eaux usées, ce qui a permis un renversement de l’eutrophisation des lacs (grâce à une réduction des proliférations d’algues nuisibles) beaucoup plus rapide que ce qui avait été prévu par les scientifiques.  

Le CQEGL a aussi dressé une liste des 11 produits chimiques prioritaires que l’on retrouve dans l’eau, les sédiments et le biote des Grands Lacs, laquelle est devenue plus tard la Stratégie binationale relative aux toxiques qui ciblait des réductions importantes de ces produits chimiques et en assurait le suivi.

Le CQEGL a aussi élaboré une liste des secteurs préoccupants (SP), ou de « points chauds » toxiques dans les lacs, ainsi que des rapports biennaux, qui ont servi de base à la Conférence sur l'état de l'écosystème des Grands Lacs (CEEGL).  

Ce ne sont là que quelques-uns des faits saillants du CQEGL. Il convient de souligner également les nombreuses contributions des membres du Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs (CCSGL).

A Lake Michigan beach. Credit: Michael Myers.
Une plage du lac Michigan. Photo : Michael Myers.

La Commission a attribué les priorités des Grands Lacs pour le cycle 2012-2015 au CCSGL, y compris un projet visant la réduction des proliférations d’algues dans le lac Érié. Ces travaux ont abouti à la publication des recommandations aux gouvernements en février, dans le cadre de la Priorité écosystème du lac Érié (PELE).

Le CCSGL a aussi évalué cinq secteurs préoccupants : la rivière Detroit, la rivière St. Marys, le port de Hamilton, la rivière Niagara et le fleuve Saint-Laurent.

La recherche menée par Mme Theo Colborn (Ph. D.) et les autres membres d’un groupe de travail du Conseil sur la santé de l’écosystème a aussi attiré l’attention du monde entier sur une classe de contaminants appelés « perturbateurs endocriniens » dans les lacs. L’exposition à ces produits chimiques synthétiques peut nuire aux fonctions biologiques normales du développement et de la reproduction chez les humains et les espèces sauvages.

Le nouveau Conseil de la qualité de l’eau et le nouveau Conseil consultatif scientifique sont constitués d’un nombre égal de membres des États-Unis et du Canada, provenant d’un peu partout dans le système des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Ces membres apporteront des connaissances et des expériences précieuses aux travaux en cours conformément à l’Accord.  

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