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Les conseils de la CMI prennent des mesures pour se préparer aux changements climatique

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Les événements météorologiques extrêmes survenus récemment dans le monde et dans la région transfrontalière ont sensibilisé les populations à la nécessité de se préparer aux changements climatiques et aux complications qu’ils pourraient entraîner. De récents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) — un organisme intergouvernemental des Nations Unies chargé de faire progresser les connaissances sur les changements climatiques d’origine humaine  ont mis en lumière ces préoccupations. La Commission mixte internationale (CMI) suit ces développements et se prépare aux changements climatiques en s’appuyant sur les outils et les données scientifiques disponibles, comme les rapports du GIEC. Le sommaire du rapport de la CMI sur le nouveau Cadre d’orientation sur les changements climatiques (CCGF) nous apprend que plusieurs conseils de la Commission, d’est en ouest  de la rivière Sainte-Croix au lac Osoyoos —, s’efforcent de cerner les impacts que les changements climatiques pourraient avoir sur leurs responsabilités.

À pied d’œuvre depuis 2017, année de création du CCGF au titre des stratégies de planification des méthodes d’adaptation aux changements climatiques, le Conseil international du bassin de la rivière Sainte-Croix a mené à terme le processus décrit dans le Cadre qui consistait à organiser, à analyser, à agir et à mettre à jour. En tant que projet pilote du CCGF, le Conseil du bassin de la Sainte-Croix a déterminé que les changements anticipés au régime de précipitations et à la fonte des neiges occasionneront probablement un plus grand nombre d’épisodes de faibles débits d’eau, ce qui pourrait nécessiter la mise à jour régulière des stratégies de gestion des eaux. Le Conseil international de contrôle du lac Osoyoos est en train de réaliser une étude climatique dont l’objet est d’élaborer des modèles informatiques hydrologiques visant à simuler les variations continues des régimes d’écoulement qui pourraient découler changements climatiques. Cette étude permettra au Conseil du lac Osoyoos d’appliquer le processus du CCGF au bassin dont il est responsable au cours des prochaines années. Les agents régulateurs des rivières St. Mary et Milk prévoient d’appliquer les méthodes du CCGF à leurs travaux afin de déterminer dans quelle mesure les changements climatiques pourraient nécessiter des changements d’ordre administratif et structurel pour assurer une meilleure répartition des eaux limitrophes entre le Canada et les États-Unis.

De son côté, le Groupe d’étude du lac Champlain et de la rivière Richelieu applique le CCGF pour étudier tout un éventail de risques d’inondation découlant des changements climatiques dans la région. Il élabore pour cela des modèles destinés à mettre en relief la gamme des conditions d’inondation extrêmes potentielles, et mesure ce que pourraient donner différentes solutions en fonction de différents niveaux d’inondation. La méthodologie du CCGF est par ailleurs utilisée par le Comité de gestion adaptative des Grands Lacs dont les membres effectuent un examen accéléré du Plan 2014 de régularisation du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent afin de déterminer ce que cette méthode pourrait donner dans l’avenir, dans diverses conditions.

La CMI s’attend à ce que ses divers conseils appliquent les méthodes du CCGF au cours des prochaines années dans le cadre de leur planification, tandis qu’ils feront face aux impacts plus fréquents et/ou plus intenses des changements climatiques. Des plans d’application du cadre sont déjà en cours d’élaboration pour le bassin du lac des Bois et de la rivière à la Pluie.

La CMI a élaboré le CCGF dans le cadre de son Initiative internationale sur les bassins versants et a dirigé les efforts visant à se préparer aux phénomènes météorologiques extrêmes que les changements climatiques pourraient apporter dans la région transfrontalière. La CMI assume des responsabilités qui sont uniques à chaque bassin et, à la lumière des changements climatiques, de nouveaux enjeux liés à la qualité, aux débits et à la répartition des eaux ne manqueront pas de surgir. Le sommaire du rapport sur le CCGF 2021 donne un aperçu des récents travaux des conseils de la CMI sur les changements climatiques. Il est possible d’accéder à ce sommaire à l’adresse suivante : https://www.ijc.org/fr/cadre-dorientation-sur-les-changements-climatiques-sommaire-2021

La CMI a été créée par le Traité des eaux limitrophes de 1909 pour aider les gouvernements du Canada et des États-Unis à prévenir et à résoudre les différends concernant l’utilisation des eaux partagées par les deux pays.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Jeff Kart, Section américaine                    Jeff.Kart@ijc.org                            989-372-1229

Sarah Lobrichon, Section canadienne      Sarah.Lobrichon@ijc.org               613-992-5368