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Leçons de la sécheresse de 2015 pour la gestion future de l’eau - Partie 2 de 2

(Voir la partie 1 de 2)

Personnel de la CMI

 

L’année 2015 a créé des défis de gestion de l’eau inhabituels pour le Conseil international de contrôle du lac Osoyoos, qui établit les limites supérieure et inférieure de niveau d'eau dans le lac transfrontalier, en conformité avec l’ordonnance d’approbation de la CMI pour le barrage Zosel. 

« Essentiellement, la sécheresse dans le bassin a été ressentie plus tôt et plus fortement dans l’État de Washington qu’en Colombie-Britannique », a indiqué Gwyn Graham, la secrétaire de la Section canadienne du Conseil.

Cela a été illustré par les importantes différences dans les indicateurs de sécheresse du lac Okanagan et de la rivière Similkameen, les deux systèmes pris en compte par le Conseil pour déterminer si le lac Osoyoos sera géré selon des dispositions spéciales en cas de sécheresse ou selon des conditions normales d’été. Dans la partie nord du bassin, les niveaux d’eau du lac Okanagan étaient relativement normaux au début de l’été, et ils n’ont pas déclenché le critère de sécheresse.

« Toutefois, comme le printemps et l’été ont été chauds et secs, le niveau du lac Okanagan a commencé à baisser plus tôt qu’à l’habitude, et les apports d’eau au lac Osoyoos ont été moins élevés », a indiqué Marijke van Heeswijk, secrétaire de la Section américaine du Conseil.

Photo : Alison Thorpe
Photo : Alison Thorpe

L’exploitant du barrage Zosel, à la sortie du lac Osoyoos, a au de la difficulté à maintenir le débit requis pour l’écologie dans la rivière Okanagan, en aval du barrage, et on a craint que l’exploitant ne soit pas en mesure de se conformer à l’ordonnance de la CMI visant le lac Osoyoos.

En réponse à l’aggravation des conditions de sécheresse des deux côtés de la frontière avec l’avancement de l’été, le Conseil international de contrôle du lac Osoyoos a recommandé que la CMI permette un écart temporaire pour que le niveau d’eau dans le lac Osoyoos soit celui prescrit par les dispositions applicables à la sécheresse. Cela a été fait à la fin juillet, donnant ainsi une plus grande marge de manœuvre à l’exploitant du barrage Zosel. 

« C’était la première fois que le Conseil a dû utiliser cet élément de gestion adaptative de l’ordonnance de la CMI, et il pourrait bien s’avérer utile encore l’an prochain si des conditions semblables se développent », a ajouté Mme Graham.

(Voir la partie 1 de 2)

Niveaux d’eau dans le lac Okanagan, janvier-septembre, moyenne de 2015 et de 1944-2014. Image : International Osoyoos Lake Board of Control
Niveaux d’eau dans le lac Okanagan, janvier-septembre, moyenne de 2015 et de 1944-2014.
Image : International Osoyoos Lake Board of Control

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