L’article suivant est tiré d’un bulletin archivé. Consultez notre bulletin Eaux partagées.

Le Conseil des Grands Lacs entend des témoignages d’experts et de l’auteure compositrice Sarah Harmer

La chanteuse et auteure-compositrice Sarah Harmer a présenté un hommage poétique aux « mers d’eau douce » dans le cadre d’un forum public organisé le 24 septembre, à Windsor, en Ontario, et financé par le Conseil de la qualité de l'eau des Grands Lacs de la CMI. Sa présentation a été suivie d’un débat animé sur la protection des Grands Lacs.

Près de 100 personnes ont participé au forum sur les Grands Lacs, à l'Université Windsor, où divers sujets ont été abordés, notamment les proliférations d'algues nuisibles, les microplastiques et les dérivations de cours d’eau.

Cet événement faisait partie de la 185e réunion de planification du Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs, à Windsor. Le Conseil est le principal organe qui donne des avis à la CMI concernant la détermination et le traitement des enjeux touchant les Grands Lacs dans le cadre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs entre le Canada et les États‑Unis.

Le Conseil consultatif scientifique de la CMI, qui fournit des avis sur la recherche et la science à la Commission, s’est aussi réuni à Windsor les 24 et 25 septembre pour discuter des priorités et des plans d’action. Les membres du Conseil consultatif scientifique ont assisté à la présentation de Sherri Mason, Ph.D., professeure de chimie à l’Université d’État de New York à Fredonia. La scientifique a discuté de la menace de pollution par les microplastiques dans les Grands Lacs et des efforts en cours pour s’attaquer à ce problème.

Sarah Harmer (à droite) s’adresse à des reporters, à l’extérieur du forum.
Sarah Harmer (à droite) s’adresse à des reporters, à l’extérieur du forum.

Depuis plusieurs années, Sarah Harmer, chanteuse et auteure-compositrice canadienne, joue un rôle actif pour protéger les Grands Lacs. Elle a participé à la Célébration de 2009 marquant le 100e anniversaire du Traité des eaux limitrophes.

Mme Harmer a contribué à donner le ton à l’événement du Conseil de la qualité de l’eau. Elle a récité ses « Cartes postales des Lacs », vignettes personnelles évoquant des images de vagues clapotant sur le rivage, de couchers de soleil spectaculaires et de plages de sable soufflé par le vent et chatouillant ses chevilles. Elle a lancé un appel aux citoyens en leur demandant de participer pleinement aux efforts visant à protéger les Grands Lacs.

Le débat de spécialistes qui a suivi a permis des échanges avec les membres de l’auditoire sur un vaste éventail de sujets. Parmi les experts présents, il y avait John Hartig, Ph.D., du Detroit International Wildlife Refuge (refuge faunique international de la rivière Detroit); Doug Haffner, Ph.D., de l’Université de Windsor; Mark Mattson, juriste spécialiste des questions environnementales et membre du Conseil de la qualité de l’eau. Le forum était animé par Rob de Loe, coprésident canadien du Conseil.

Les spécialistes ont exhorté l’auditoire à s’engager dans la protection des Grands Lacs dans une certaine mesure – que ce soit en adoptant des habitudes personnelles en matière de conservation, en votant pour des candidats qui appuient de solides politiques environnementales ou en participant à des forums et à d’autres occasions de faire connaître leur opinion.

« Les Grands Lacs représentent une figure emblématique. Ce sont nos montagnes Rocheuses » a déclaré M. Mattson. « Ils n’appartiennent ni au gouvernement ni à l’industrie. Ils vous appartiennent. »

M. Haffner a fait remarquer que « les Grands Lacs ont réagi positivement à nos efforts » visant à contrer la pollution et à limiter les rejets de substances dangereuses, mais que les enjeux évoluent. Il a ajouté que « les chercheurs, les décideurs et le public doivent aussi évoluer et les citoyens doivent s’efforcer d’apprendre comment mobiliser efficacement les politiciens et les décideurs pour protéger des Lacs ».

« Notre science n’est pas parfaite. Notre savoir non plus, a‑t‑il déclaré, mais nous devons maintenir le cap. Le public ne doit pas cesser d’avoir confiance en notre capacité de régler ces problèmes. Nous devons apprendre les règles. Nous connaissons tous les règles du hockey. Changez une petite chose (au hockey) et cela déclenchera une protestation. Pourtant, les gens ne peuvent même pas nommer une ou deux lois qui servent à protéger nos eaux. »

Abonnez-vous à notre bulletin !

Formulaire d'inscription