Publication du rapport sur le stockage des eaux de crue rédigé par le Groupe d’étude international du lac Champlain et de la rivière Richelieu
Publication du rapport sur le stockage des eaux de crue rédigé par le Groupe d’étude international du lac Champlain et de la rivière Richelieu
Décembre 2021 – Le Groupe d’étude international du lac Champlain et de la rivière Richelieu a publié son rapport sur le stockage des eaux de crue. Ce rapport, qui fait partie des nombreux projets entrepris par le Groupe d’étude, porte sur l’utilisation de terres humides et le stockage temporaire des eaux de crue sur des terres agricoles afin d’atténuer les débits dans le lac Champlain et la rivière Richelieu, et y éviter ainsi des niveaux d’eau élevés pendant les inondations.
Le Groupe d’étude a été établi par la Commission mixte internationale en 2017 pour répondre à une demande des gouvernements du Canada et des États-Unis d’étudier les causes, les répercussions, les risques et les solutions pour atténuer les inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Cette demande faisait suite aux inondations sans précédent dans le bassin en 2011.
Le rapport complet, intitulé Utilisation d’approches passives et actives pour stocker l’eau : Évaluation de l’atténuation des débits et apports en eau par les milieux humides et les terres agricoles riveraines dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu, se trouve sur le site Web du Groupe d’étude ici. On peut également consulter une fiche d’information à ce sujet sur la page Web ici.
Les terres humides sont des éléments naturels du paysage d’un bassin hydrographique. Elles peuvent aider à intercepter les eaux de crue et à ralentir leur débit, ce qui réduit la durée et l’intensité des inondations en aval. Le stockage dans les hautes terres est une approche fondée sur la nature pour atténuer les inondations.
Les experts de l’Étude ont élaboré des modèles pour comprendre le rôle des terres humides existantes sur les apports en eau dans le lac Champlain et les débits dans la rivière Richelieu ainsi que pour évaluer dans quelle mesure l’ajout de terres humides au bassin et/ou l’inondation temporaire de terres agricoles pourraient apporter des avantages supplémentaires en matière d’atténuation des inondations.
Cette étude a permis d’évaluer la possibilité de stocker les eaux de crue dans les paysages agricoles riverains et d’utiliser les terres humides actuelles, restaurées et aménagées des affluents dans les sous-bassins versants du Vermont et de l’État de New York en vue de réduire les volumes de ruissellement, les débits de pointe et l’approvisionnement net du bassin du lac Champlain.
Ce rapport illustre la façon dont les terres humides existantes contribuent à l’atténuation des inondations dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu. Lorsqu’on examine les scénarios d’élargissement du stockage d’eau dans le bassin, les résultats de la modélisation révèlent que d’autres milieux humides pourraient contribuer à la réduction des inondations et constituer une approche passive de stockage efficace de l’eau. Cependant, l’ajout de terres humides et/ou de terres agricoles inondées s’accompagnerait de besoins étendues en matière de superficie et nécessiterait une stratégie de mise en œuvre élaborée. Le rapport souligne également que, comme les milieux humides existants dans le bassin offrent d’importants avantages en matière de réduction des inondations, il est très important de préserver ces systèmes naturels.
Les auteurs concluent que, compte tenu des politiques, des programmes et des règlements existants au Canada et aux États-Unis, le fait de favoriser la restauration et l’aménagement de terres humides au lieu d’inonder les terres agricoles pourrait fournir un cadre socialement acceptable pour renforcer la résilience au fil du temps dans le bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu, à tout le moins au niveau des sous-bassins hydrographiques locaux.
Ils ont également indiqué qu’une fois l’Étude terminée en 2022, l’outil de modélisation mis au point pour celle-ci sera à la disposition des parties intéressées afin de déterminer les aires potentielles de stockage d’eau et d’évaluer de multiples scénarios pour chaque sous-bassin versant du bassin.
Pour obtenir des details à ce sujet, veuillez communiquer avec :
Jeff Kart (États-Unis) 989-372-1229 Jeff.Kart@ijc.org
Christina Chiasson (Canada) 613-293-1031 Christina.Chiasson@ijc.org
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