L’article suivant est tiré d’un bulletin archivé. Consultez notre bulletin Eaux partagées.

La science des traces laissées par l’eau

miller watermark

Une trace laissée par l’eau, ou watermark, est une histoire sur les liens d’une personne avec un cours d’eau. Les scientifiques trouvent parfois ce lien dans leurs recherches. Les histoires qu’ils racontent nous apportent un point de vue utile et important sur l’eau dans la région des Grands Lacs.

Nous vous présentons trois scientifiques qui ont pour mandat de faire des recherches et des études sur la nature et qui, en retour, ont noué des liens personnels qui continuent de les inspirer.

Mary Ellen Miller, ingénieure de recherche, vit au Michigan, entourée des Grands Lacs. Mme Miller a créé la Rapid Response Erosion Database (base de données sur les interventions rapides en cas d’érosion), qui permet de remplacer des travaux qui auparavant prenaient une semaine.

« La base de données permet de regrouper rapidement les données sur la topographie, le sol — la partie la plus difficile — et la couverture terrestre. Le feu a des conséquences sur la couverture terrestre ainsi que sur le sol et les modifie. Maintenant, les équipes d’intervention d’urgence en cas d’incendie (Burned Area Emergency Response) peuvent entrer leurs données en quelques secondes et procéder à une modélisation des effets du feu. »

 

Mme Oana Birceanu a eu un coup de foudre pour un poisson. Mme Birceanu nous raconte que c’était l’occasion parfaite pour observer la passion de ceux qui travaillent dans ce domaine et l’esturgeon jaune qu’elle étudie.

« Faire une étude sur 20 ans pour revenir sur les lieux après tant d’années et constater que le projet a fonctionné, que la population de poissons augmente et qu’elle peut maintenant se reproduire dans un plan d’eau propre est réellement formidable. »

 

Michael Gilbertson est un ancien gestionnaire de recherche à la CMI. Dans le cadre de ses travaux de recherche sur le goéland argenté dans le lac Ontario, M. Gilbertson a montré la présence de dioxine et de produits chimiques semblables à la dioxine dans l’environnement.

« Il y a une très petite île, appelée l’île Scotch Bonnet, au sud-ouest du comté de Prince Edward qui était mon vrai laboratoire. Je me suis dit : si nous avons un problème de toxicologie dans les Grands Lacs, je vais pouvoir l’observer chez les oiseaux mangeurs de poissons qui se reproduisent sur l’île. »

 

Dans le cadre du projet Watermark, nous avons pu créer des documents numériques pour mieux comprendre le lien de la population avec les cours d’eau de la région. La CMI a commencé à s’associer au projet Watermark en 2016 pour recueillir ces histoires.

Pourquoi avez-vous commencé à vous soucier de l’eau? Vous souhaitez vous aussi nous dire pourquoi un plan d’eau vous tient à cœur? Soumettez votre histoire de la trace laissée par l’eau (watermark) en cliquant ici (en anglais seulement). Vous pouvez également parcourir les archives (en anglais seulement) pour découvrir d’autres histoires sur l’important rôle que l’eau joue dans nos vies et nos collectivités. Pour d’autres histoires sur les traces laissées par l’eau, ou Watermark, par les Grands Lacs, consultez le Great Lakes Guide (en anglais seulement).

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