Glossaire des projets de l'IIBH

Un processus itératif dans lequel la gestion change sur la base de nouveaux résultats et de nouvelles preuves afin de réduire l'incertitude du système au fil du temps. De cette manière, un système peut être géré au mieux des connaissances actuelles et les gestionnaires et les chercheurs peuvent continuer à en apprendre davantage sur le système. 

Poissons qui passent leur vie adulte dans l’eau salée, mais qui doivent migrer vers des affluents d’eau douce pour frayer. 

Tout facteur d’origine humaine qui provoque directement ou indirectement un changement dans un écosystème. 

Organismes vivant dans le milieu aquatique ou dépendant de celui-ci. 

Espèce qui est introduite dans une zone aquatique, habituellement par les mouvements humains, et qui commence à rivaliser contre les espèces locales.

En météorologie, ce terme est utilisé pour décrire précisément le transport vertical de la chaleur et de l’humidité dans l’atmosphère, en particulier par les mouvements ascendants et descendants dans une couche d’air instable. La convection peut être restreinte (humidification et refroidissement de l’atmosphère) ou profonde (assèchement et réchauffement de l’atmosphère). 

Passage de substances de l’air à la surface de la Terre, soit sous forme humide (pluie, brouillard, neige, rosée, gel, grêle) ou sous forme sèche (gaz, aérosols, particules). 

Science de la mesure des profondeurs des océans, des lacs, des mers et d’autres plans d’eau; cartographie de la topographie du fond de ces plans d’eau. 

Étude du climat et de son évolution au fil du temps. 

Quantité d’eau qui s’évapore; qui est transpirée par les plantes; qui est utilisée dans des produits ou des cultures; qui est consommée par les humains ou le bétail; ou qui est autrement retirée du milieu aquatique immédiat.

Oxygène librement disponible dans l’eau qui garde en vie les poissons et d’autres organismes aquatiques. 

Écart entre les niveaux d’eau dans un puits avant le pompage et pendant le pompage. 

Se produit lorsqu’un plan d’eau reçoit une charge excessive de nutriments, particulièrement de phosphore et d’azote, ce qui entraîne souvent une croissance excessive des algues. À mesure que les algues meurent et se décomposent, l’oxygène se raréfie dans l’eau, ce qui entraîne la mort d’animaux aquatiques, comme les poissons. 

La perte de volume attribuable à la transformation d’un liquide en vapeur.

Perte d’eau dans le sol par évaporation et par transpiration des plantes qui y poussent. 

Série de bassins ascendants d’eau courante construits pour permettre aux poissons de remonter, autour ou au-dessus d’un barrage, vers l’amont d’un cours d’eau. 

Lié à la géologie ou fondé sur celle-ci. 

Données qui précisent, illustrent ou décrivent les emplacements géographiques, les limites, les caractéristiques naturelles ou artificielles de la Terre, ainsi que les caractéristiques de ses habitants. 

Échantillon unique de sol ou d’eau prélevé sans égard au temps ou au débit. 

L’approche rétrospective consiste à appliquer des modèles de simulation atmosphériques et océaniques à une période de référence (habituellement plusieurs décennies) afin de déterminer dans quelle mesure les résultats de la simulation correspondent aux résultats réels. 

Branche de la science qui est axée sur les applications pratiques des fluides (principalement des liquides) en mouvement. 

Étude du son dans l’eau. La surveillance hydroacoustique consiste à écouter des sons sous-marins. 

Branche de la science ayant pour objet les forces agissant sur les fluides (en particulier les liquides) ou exercées par ceux-ci. 

Formulation mathématique utilisée pour décrire les processus de circulation, de transport et de dépôt des fluides dans les eaux réceptrices. 

Science qui a pour objet la mesure et la description des caractéristiques physiques des plans d’eau. 

Ce qui est lié à l’étude de l’eau sur la Terre (p. ex. où elle se trouve et comment elle est utilisée.) 

Branche de la science qui est axée sur le comportement de l’eau dans l’atmosphère, à la surface du sol et sous terre. 

L'étude des aspects atmosphériques et terrestres du cycle hydrologique, axée sur les transferts d'eau et d'énergie entre les surfaces de la Terre et la basse atmosphère. Une branche de la météorologie qui traite de l'eau dans l'atmosphère, en particulier sous forme de précipitations telles que la pluie ou la neige. 

Plan d’eau ou boue confiné par un barrage, une digue, une vanne d’inondation ou un autre type de barrière. 

Quantité de débits ou de rejets nécessaires au maintien de la santé et de l’intégrité des écosystèmes estuariens. 

Science qui a pour objet l’atmosphère et ses phénomènes, y compris la météo et le climat. 

Processus par lequel les extrants d’un modèle sont (systématiquement) comparés à des observations indépendantes du monde réel pour juger de leur correspondance quantitative et qualitative avec la réalité. 

Combinaison d’un grand nombre d’équations mathématiques réalisées par des ordinateurs pour trouver une solution approximative à un problème physique donné. 

Rejet, par les activités humaines, d’azote, de phosphore et d’autres nutriments dans l’environnement. 

Étiquettes électroniques qui aident les scientifiques à suivre individuellement des animaux en leur attribuant un code à barres fiable à vie. 

Processus par lequel l’humidité atmosphérique tombe à la surface du sol ou de l’eau sous forme de pluie, de neige, de grêle ou d’autres formes d’humidité. 

Langage de programmation de script qui peut servir à la conception de prototypes, au codage de sites Web et d’applications, au traitement d’images et de données scientifiques, ainsi qu’à d’autres usages. 

Collecte et interprétation de renseignements au sujet d’un objet sans contact physique avec celui-ci (p. ex. imagerie satellitaire, photographie aérienne et mesures à trajet optique ouvert). 

Partie des précipitations ou de la fonte des neiges qui apparaît dans les cours d’eau ou les plans d’eau de surface. 

Calcul de l’effet du changement des valeurs ou des hypothèses d’entrée (y compris les limites et la forme fonctionnelle du modèle) sur les extrants. 

Catégorie de système sonar qui permet de créer une image de grandes zones du fond marin. Le sonar à balayage latéral détecte la force du retour d’écho, plutôt que le temps de déplacement, pour cartographier le fond marin et identifier les objets qui s’y trouvent.

Acronyme de Sound Navigation and Ranging; système qui se fonde sur les ondes sonores pour détecter des objets sous-marins au moyen de la détection du retour d’écho. 

Processus et art de mesurer les profondeurs, les zones, les vitesses et les débits dans des chenaux naturels ou artificiels. 

Rejet qui se produit dans un chenal naturel.

Modèle statistique qui permet d’expliquer la plus grande partie de la variabilité des tendances météorologiques avec l’ajout d’une variabilité aléatoire modélisée qui tient compte de ce qui ne peut être prévu. 

Processus de communication hautement automatisé par lequel des mesures sont prises et d’autres données sont recueillies à des points éloignés ou inaccessibles, puis transmises à l’équipement de réception aux fins de surveillance, d’affichage et d’enregistrement.

Processus statistique officiel utilisé pour déterminer la présence ou l’absence de changements dans les mesures de la qualité de l’eau, au fil du temps ou dans une région géographique. 

Zone géographique de collecte des eaux de surface par un cours d’eau et qui contribue au ruissellement de l’eau vers un point précis (correspond au captage, au drainage ou à un bassin versant).