Un trésor de cartes, de rapports et d’autres documents historiques détenus par la St. Croix International Waterway Commission (la Commission) est mis à la disposition du public pour l’aider à se faire un portrait de l’histoire de la voie navigable frontalière.
La Commission, un organisme sans but lucratif créé dans les années 1980 par le Maine et le Nouveau‑Brunswick, compte plus de 1 000 articles, y compris des cartes, des rapports, des articles et des livres recueillis par son premier directeur général, Lee Sochasky, en fonction de 1989 à 2011.
Elizabeth Hyslop, l’actuelle directrice générale, a déclaré que les éléments comprennent de vieilles cartes d’inventaire forestier qui s’étendent de la partie sud‑est du bassin versant de la rivière Sainte‑Croix près de Saint John, au Nouveau-Brunswick, jusqu’au nord‑ouest près de Woodstock, au Nouveau‑Brunswick. Parmi les autres documents figure le Rapport sur la pollution des eaux limitrophes de 1918 de la CMI.
Depuis 2011, les documents étaient entreposés dans un entrepôt à Calais, dans le Maine, et les cartes dans un ancien centre extérieur à St. Croix, au Nouveau‑Brunswick. L’an dernier, la Commission a demandé à des archivistes et à des historiens d’examiner les collections.
« Ils ont conclu que celles‑ci n’avaient pas de valeur marchande, mais qu’il y avait probablement un intérêt pour l’examen de ces cartes », a déclaré Mme Hyslop.
En juillet 2020, le personnel de la Commission a commencé à numériser les cartes - dont certaines mesurent plus de 3 mètres (10 pieds) de long – afin de les rendre disponibles sur le site Web de la Commission.
Depuis septembre, la Commission catalogue les documents et les livres. En raison des lois sur le droit d’auteur et de la difficulté d’assurer le suivi du droit d’auteur dans certains cas, certains articles ne seront pas numérisés et affichés en ligne, mais des renseignements généraux à leur sujet seront versés dans une base de données en ligne. Si quelqu’un veut voir l’un des articles non numérisés, il est possible de le faire en communiquant avec la Commission.
« Nous voulions prendre cette information et la mettre sur une plateforme pour informer le public que nous possédons ce matériel, afin que tous puissent l’emprunter s’ils en ont besoin », a précisé Mme Hyslop.
Comme Énergie Nouveau-Brunswick envisage de retirer le barrage de Milltown à l’embouchure de la rivière Sainte-Croix, Mme Hyslop a déclaré que des chercheurs, y compris des étudiants au doctorat et à la maîtrise, ont manifesté un intérêt renouvelé à l’égard du matériel de la Commission afin d’en apprendre davantage sur l’historique de la qualité de l’eau dans la rivière.
Une fois qu’un catalogue complet du matériel sera affiché en ligne, Mme Hyslop estime qu’il sera plus facile pour les chercheurs de retracer l’historique de la rivière à l’échelle locale.
