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Des anecdotes associées au projet Watermarks : Désirer l’eau et se sentir à nouveau comme un enfant

Jeff Kart
IJC
great lakes watermarks july 2018

Avec la publication récente de la première Évaluation triennale des progrès réalisés pour améliorer la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, il convient de souligner que les mesures de haut niveau prises par les gouvernements ont des répercussions chez nous, sur les personnes qui vivent dans le bassin des Grands Lacs.

Les résidents nous ont décrit ce qui compte pour eux, y compris de l’eau potable propre, l’accès à des plans d’eau pour pratiquer des activités récréatives, la pêche et pour profiter des plages. Toutefois, certaines des choses mentionnées sont aussi intangibles, comme des souvenirs et des émotions qui aident à façonner des générations et des vies.

Les anecdotes présentées ci-dessous sont quelques-unes des 20 histoires enregistrées par les Sentinelles du lac Ontario (Waterkeeper) et la CMI lors de notre Conférence sur la restauration , (Healing Our Waters),qui a eu lieu cette année, à Buffalo, dans l’État de New York. Ces histoires en disent long sur les raisons pour lesquelles la CMI et des organismes du Canada et des États-Unis sont d’importants partenaires de la protection et de la restauration de nos eaux limitrophes.

David Hahn-Barker
David Hahn-Barker

 

David Hahn-Barker puise dans ses souvenirs, et constate la différence entre l’accès à de magnifiques plages à Chicago et le manque d’accès à Buffalo.

La ville de Buffalo a été aménagée d’une façon qui empêche les gens d’accéder au secteur riverain,

« l’une des choses les plus tristes au sujet de notre collectivité » mentionne-t-il. Cependant, des zones comme celle de Canalside sont devenues un attrait de Buffalo, qui aide à combler ce « désir de l’eau. »

 

 

 

Leann Sestak
Leann Sestak

 

Leann Sestak, résidente de la ville d’Érié, dans l’État de la Pennsylvanie, raconte un souvenir d’enfance, ses excursions avec son cousin à une gorge, et les après-midis passés à explorer et à chercher des crapauds, des grenouilles et d’autres créatures minuscules.

Depuis ce temps, cette zone qu’elle visitait souvent a été aménagée; toutefois, elle est aussi connectée à un sentier qui permet à un plus grand nombre de personnes de profiter d’une aire naturelle.

 

 

 

 

Kathleen Blackburn
Kathleen Blackburn

 

Kathleen Blackburn, originaire du Texas, vit aujourd’hui à Chicago. Elle se souvient de la première fois qu’elle a trempé ses pieds dans les eaux du lac Michigan plus tôt cette année.

« J’ai été étonnée de la limpidité et de la fraîcheur de l’eau qui était aussi très vivifiante. Soudainement, je suis devenue plus consciente de mon corps et je suis restée plongée dans une rêverie, mais je me suis aussi sentie à nouveau comme une enfant. »

 

 

 

 

 

Es Jiminez
Es Jiminez

 

Es Jiminez, New York, se souvient d’avoir voyagé un peu partout dans le monde, lorsqu’elle faisait partie des forces armées; elle a alors constaté combien les gens souffraient de ne pas avoir d’eau potable propre.

Jiminez se sent davantage en contact avec la terre et l’eau lorsqu’elle participe au programme

« People United for Sustainable Housing » (groupe de personnes qui s’unissent pour trouver des solutions durables en matière de logement).

« La présence de l’eau m’a aidée à guérir, après certaines choses vécues en tant que militaire, et j’adore ce que je fais. J’estime que nous devons nous engager à tout mettre en œuvre pour protéger nos eaux. Que ce soit une expédition en canot ou une simple marche le long du rivage, assurez-vous de sortir pour profiter du plein air. C’est une expérience extraordinaire que de pouvoir parler à l’eau et de constater le travail que j’ai réalisé. »

 

Jeff Kart
IJC

Jeff Kart is executive editor of the Shared Waters IJC newsletter and a contractor to the US Section of the International Joint Commission in Washington, D.C.

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