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De nouveaux membres se joignent aux différents conseils consultatifs des Grands Lacs pour travailler sur les projets touchant au nucléaire, aux ressources halieutiques et à la qualité de l’eau

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Allison Voglesong Zejnati
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Des problèmes complexes continuent de se poser dans le cas des Grands Lacs, des problèmes qui exigent des solutions scientifiques et stratégiques complètes. Grâce à l’arrivée de sang neuf à leur tête et dans les rangs de leurs effectifs d’experts, les conseils consultatifs de la CMI vont pouvoir poursuivre leur travail en matière de prévention et de résolution des nombreux problèmes constatés, notamment en ce qui concerne : la gestion de la menace de contamination par les radionucléides dans la foulée du déclassement des centrales nucléaires; l’élaboration de cadres communs concernant l’émission d’avis destinés aux populations autochtones à propos de la consommation de poisson; et la mise au point d’un système d’alerte précoce pour parer à toute nouvelle menace en lien avec la qualité de l’eau.

Les conseils ont récemment accueilli plusieurs nouveaux membres.

Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs

Pour la première fois depuis sa réorganisation en 2014, du sang neuf arrive à la barre du Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs, plus exactement au poste de conseillère principale de la CMI sur les questions concernant l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.

La CMI vient en effet de nommer Gayle Wood, agente administrative principale à la retraite de l’Office de protection de la nature de l’Ontario en remplacement du coprésident canadien sortant, M. Rob de Loë, professeur à l’Université de Waterloo. Mme Wood, qui a une trentaine d’années d’expérience dans la gestion des offices de protection de la nature en Ontario et six au Conseil de la qualité de l’eau, apporte une vaste expérience en environnement, en gouvernance et en gestion des opérations.

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Gayle Wood. Crédit photo : Dossiers CMI

Les commissaires ont aussi approuvé la nomination de Jon Allan, conseiller principal à la School for Environment and Sustainability de l’Université du Michigan, en remplacement de David Ullrich, coprésident sortant pour les États-Unis et conseiller de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent. M. Allan a trente ans d’expérience dans des postes de direction en politiques environnementales et énergétiques dans le secteur privé et au gouvernement de l’État, ainsi que quatre ans d’expérience au sein du conseil de l’Office de la qualité de l’eau.

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Jon Allan. Crédit photo : dossiers de la CMI

« Je me réjouis à la perspective de travailler à partir des bases solides que David et Rob ont érigées au cours des six dernières années », nous a déclaré Mme Wood, ajoutant :  « Notre conseil d’administration est en train de gagner en cohésion grâce à une équipe qui va faire front autour de nos priorités en matière de recherche sur les politiques concernant les Grands Lacs. »

De plus, la Commission a récemment nommé deux nouveaux membres canadiens et deux nouveaux membres américains à son conseil d’administration :

  • M. Chris Paci, président de l’École d’ingénierie et de technologie du Confederation College. 
  • Carolyn Johns, professeure de politique et d’administration publique à l’Université Ryerson.
  • Sara Hudson, Ashland, directrice du service des parcs et des loisirs du Wisconsin.  
  • George Elmaraghy, commissaire fédéral pour l’Ohio River Valley Water Sanitation District.

Conseil consultatif des professionnels de la santé

Un autre changement est à signaler à la direction du Conseil consultatif des professionnels de la santé de la CMI. Plus tôt cette année, la CMI a approuvé la nomination de Laurie Hing Man Chan, professeure et titulaire de la chaire de recherche du Canada en toxicologie et en santé environnementale à l’Université d’Ottawa, en remplacement du co-président canadien du Conseil consultatif des professionnels de la santé, Tim Takaro, vice-doyen à la recherche et professeur à l’Université Simon Fraser. M. Chan a siégé six ans au conseil d’administration et son expertise dans les questions liées à l’exposition aux contaminants environnementaux, en particulier en ce qui a trait à la santé des populations autochtones, continue de guider les priorités de recherche du conseil.

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Laurie Hing Man Chan. Crédit photo : dossiers CMI

« Sous la direction du Dr Takaro, le Conseil consultatif des professionnels de la santé est parvenu à recenser les menaces à la santé publique qui pèsent sur les communautés riveraines et à trouver des solutions », estime M. Chan. « Au côté de mon homologue à la présidence, le Dr Faustman, et avec l’appui de notre conseil énergique, je suis fier de contribuer à la direction du conseil alors que nous nous apprêtons à résoudre de nombreux problèmes transfrontaliers, nouveaux et difficiles, en prêtant une attention toute particulière aux préoccupations de nos collectivités les plus vulnérables et des populations autochtones. »

Mme Elaine Faustman, professeure et directrice de l’Institute for Risk Analysis and Risk Communication, au département des sciences de l’environnement et de la santé au travail de l’Université de Washington, conserve son poste de coprésidente américaine au conseil d’administration.

« Notre conseil d’administration continue de veiller à ce que ses membres reflètent le mandat dont il est investi, soit d’étudier les répercussions de la qualité de l’eau sur la santé humaine à la frontière canado-américaine », devait déclarer Mme Faustman, ajoutant : « Nos membres incarnent l’étendue de l’expérience ainsi que la profondeur de l’expertise professionnelle chevronnée dont nous avons besoin. »

Les nouveaux membres du conseil d’administration sont le Dr Christopher Stamler, médecin de famille à Wawa (Ontario) et membre de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario, et la Dre Sharon Nappier, microbiologiste principale à la direction générale de l’évaluation des risques pour la santé humaine, division des critère humains et écologiques, Commission des sciences et technologies, à l’US Environmental Protection Agency.

Le plus récent projet du conseil est une collaboration avec le Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs de la CMI et le Programme environnemental du Conseil mohawk d’Akwesasne. Il est question d’élaborer un cadre pour équiper de multiples administrations afin qu’elles puissent élaborer des avis de consommation de poisson tenant compte des toutes dernières connaissances scientifiques et qui répondent aux préoccupations des pêcheurs et des communautés autochtones vivant sur les bords du Saint-Laurent et des Grands Lacs.

Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs

Le Comité de coordination des recherches du Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs est majoritairement composé de gestionnaires du secteur de la recherche gouvernementale et de quelques gestionnaires du secteur de la recherche non gouvernemental. Ce printemps, la Commission a nommé deux membres au comité :

Martin Blake, sous-ministre adjoint par intérim, Division des opérations régionales, au ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, et Ram Yerubandi, gestionnaire à la division de la recherche hydrologique et écologique sur les bassins hydrologiques, à la Division de la recherche du Centre canadien des eaux intérieures d’Environnement et Changement climatique Canada.

« Les défis en matière de qualité de l’eau dans le cas des Grands Lacs sont de plus en plus complexes, tout comme la science, mais l’expertise scientifique des membres de notre conseil d’administration, qui consacrent leur carrière à trouver des solutions, ne cesse de progresser », a déclaré Carol Miller, PhD, coprésident américain du Comité des priorités scientifiques (CPS) du conseil et directeur de Healthy Urban Waters à l’Université Wayne State. Plus tard ce mois-ci, la CMI se penchera sur la nomination d’autres membres du CPS.

Parmi les divers projets que les comités de coordination de la recherche et des priorités scientifiques va mener à terme ou poursuivre en 2020, mentionnons celui de la collaboration multipartite en vue d’étoffer les composantes « gestion et données » d’un Système d’alerte précoce des Grands Lacs qui doit permettre de prévoir et de contrer les menaces émergentes pesant sur la qualité de l’eau. La première partie de l’étude, qui touche à sa fin, porte sur la faisabilité d’un tel système, tandis que la deuxième partie, qui vient tout juste de commencer, vise à tester l’approche de gestion des risques et le processus analytique qui pourrait être appliquée à un tel système d’alerte précoce.

 

 

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Allison Voglesong Zejnati
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Allison Voglesong Zejnati is public affairs specialist at the IJC’s Great Lakes Regional Office in Windsor, Ontario.

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