Mise à jour concernant les niveaux d’eau du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent - Automne 2024

Date

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent publie cet avis pour résumer les conditions de niveaux d’eau depuis septembre 2024 et jusqu’à la fin de l’automne. 

Le Plan 2014 énonce un ensemble de règles qui régissent les débits sortants du lac Ontario à hauteur du barrage Moses-Saunders situé près de Massena (New York) et de Cornwall (Ontario). 

Les conditions d’apports d’eau de ces dernières semaines ont donné lieu à l’une des périodes les plus longues de niveau du lac Ontario autour de la moyenne à long-terme. 

  1. À trois reprises cet automne, le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent s’est prévalu de sa prérogative aux termes de la Directive sur les ajustements opérationnels régissant les déviations mineures pour dévier des règles du Plan 2014. L’effet cumulatif de ces déviations mineures équivaut à une variation totale du niveau du lac de +0,5 cm (+0,2 po).

    • Comme le décrivait le communiqué du 29 août 2024, la stratégie du Conseil a consisté à ajuster le débit selon les besoins entre le 1er septembre et le 18 octobre afin de viser un niveau d’eau moyen hebdomadaire minimal du lac Saint-Laurent de 73,1 m (239,8 pi), cela afin que les niveaux d’eau de ce lac et du cours supérieur du Saint-Laurent soient plus prévisibles. La déviation n’a été nécessaire que pendant la semaine du 28 septembre au 4 octobre, quand est parue l’annonce d’une réduction du débit de 60 m3/s par rapport à la courbe d’exploitation du Plan 2014.
    • Le Conseil a appliqué deux autres déviations mineures à la demande des sociétés d’hydroélectricité, une première fois durant une période de 12 heures le 4 septembre (avec une réduction nette du débit de 80 m3/s par rapport à la courbe d’exploitation du Plan 2014, dans la semaine du 31 août au 6 septembre), puis durant une autre période de 12 heures le 24 septembre (réduction nette du débit de 30 m3/s par rapport à la courbe d’exploitation du Plan 2014 dans la semaine du 21 au 27 septembre). Ces réductions temporaires du débit ont servi à établir des conditions sécuritaires pour permettre la réalisation de travaux dans l’eau sur les barrages.

  2. Comme l’exige la Directive sur les ajustements opérationnels de la CMI, les déviations mineures doivent être rétablis par des déviations compensatoires équivalentes par rapport aux débits prévus dans le Plan. Dans le cas présent, le débit sortant du barrage sera augmenté au-delà du débit prescrit par la courbe d’exploitation du Plan 2014 pendant une période de deux semaines.

    • Au cours de la semaine du 19 au 25 octobre, le débit sortant a été fixé à 7 090 m³/s, soit 90 m³/s de plus que le débit de la courbe d’exploitation du Plan 2014.
    • Dans la semaine du 26 octobre au 1er novembre, le débit sortant sera fixé à 7 060 m³/s, soit 80 m³/s de plus que le débit de la courbe d’exploitation prescrite dans le Plan 2014.

    • L’augmentation du débit par rapport aux prescriptions du Plan de 2014 aura pour effet d’accélérer la baisse saisonnière du niveau d’eau du lac Saint-Laurent (en amont du barrage Moses-Saunders ) d’environ 3 à 4 cm (1 à 1,5 po) et d’éliminer le surplus d’eau stocké temporairement dans le lac Ontario (+0,5 cm [+0,2 po]) à la suite des déviations antérieures. Comme les niveaux d’eau sur l’ensemble du réseau continueront leur diminution saisonnière, le Conseil invite les plaisanciers à surveiller les prévisions de niveau afin de déterminer le moment optimal pour sortir leurs embarcations et équipements de l’eau pour la saison.

Pour en savoir plus sur les thèmes suivants, consulter les pages Web indiquées :

 

Personnes-ressources :

États-Unis : ILOSLRB-USSection@usace.army.mil 

Canada : ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca

Facebook : https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent/

 

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario soit conforme aux exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité à contrôler le débit sortant du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il soit possible de contrôler pleinement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs influant sur les apports d’eau dans les Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement) ne peuvent pas être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.