Le débit sortant du lac Ontario est le quatrième le plus élevé pour un mois de janvier, malgré l’abondance de glace
Le débit sortant du lac Ontario demeure relativement élevé, tandis que la couverture de glace est en train de se former. La glace, qui est présente dans des sections critiques du Saint-Laurent, dans le canal de Beauharnois et dans le lac Saint-Laurent, a commencé à se former au début janvier dans le Saint-Laurent sous l’effet de températures ambiantes régulièrement très inférieures au point de congélation et cela plusieurs jours durant. Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent (CILOFSL), par l’entremise de son Groupe consultatif des opérations, surveille de près la formation de glace dans le Saint-Laurent.
Comme tous les ans à cette époque, depuis le 10 janvier dernier, le débit sortant du lac Ontario est régulièrement ajusté (diminué, puis augmenté), afin de contrôler la formation de la couverture de glace. En outre, un certain nombre d’estacades sont déployées dans le fleuve pour favoriser la constitution du couvert de glace. Il est important que la couverture de glace soit stable pour réduire le risque d’inondations et de dégâts causés aux berges par les embâcles. Une surface d’eau uniformément et solidement gelée empêche également la glace dérivante de pénétrer dans les prises d’eau des centrales électriques et de les obstruer. Les embâcles ou le blocage des prises d’eau des centrales risqueraient d’entraîner une diminution prolongée du débit sortant avec, pour conséquence de provoquer une hausse de niveau du lac Ontario. À mesure que la couverture de glace se stabilisera, le débit sortant du lac Ontario pourra être augmenté conformément aux prescriptions du Plan.
Malgré les réductions effectuées jusqu’ici, le débit demeure relativement élevé par rapport aux valeurs historiques. En effet, le débit sortant moyen du lac Ontario pour le mois de janvier 2022 est actuellement le 4e plus élevé jamais enregistré depuis 1900 (après 2020, 2021 et 1987), et le niveau moyen du lac est le 15e le plus élevé depuis qu’il est consigné, en 1918. Les ajustements opérationnels du débit sortant ont été pris en compte dans le paramétrage de la limite I du Plan de régularisation dans le cadre.
L’état des glaces fait donc l’objet d’une surveillance suivie. Le Conseil apportera les ajustements nécessaires au débit sortant et communiquera les mises à jour et l’information.
Pour en savoir plus sur l’importance de la formation du couvert de glace et sur le rôle du Conseil à ct égard, veuillez consulter le module d’apprentissage 5 et les points 2.7 et 4.8.4 de la foire aux questions.
Des renseignements sur les conditions hydrologiques, les niveaux d’eau et le débit sortant, notamment sous la forme de graphiques et de photos, sont disponibles sur le site Web du Conseil et sont affichés sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent. Des renseignements plus détaillés sont donnés sur le site Web à l’adresse : https://www.ijc.org/fr/clofsl/qui/directives/conseil. Une foire aux questions est accessible à l’adresse https://ijc.org/fr/clofsl/bassin/faq.
Personnes ressources :
Bryce Carmichael : (513) 418-8562
Sarah Lobrichon : (613) 794-8592
Ou par courriel :
ILOSLRB-USSection@usace.army.mil
ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca
Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario respecte les exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité de réguler le débit à la sortie du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il est possible de contrôler pleinement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs qui influent sur les apports d’eau des Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement), ne peuvent être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.