Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent réduira temporairement les débits sortants du barrage Moses-Saunders du 8 au 11 octobre
Le niveau d’eau du lac Saint-Laurent au barrage Long Sault enregistré le mercredi 6 octobre au matin était d’environ 72,86 mètres (239,04 pi). Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent réduira temporairement le débit sortant du lac Ontario du vendredi 8 octobre à midi au lundi 11 octobre à midi afin d’augmenter le niveau du lac Saint-Laurent. Il est question, en cette fin de saison, de donner aux propriétaires de marinas et de quais riverains du lac Saint-Laurent la possibilité de retirer plus facilement les bateaux de plaisance de l’eau. Le débit sortant prescrit sera donc réinstauré, le lundi 11 octobre à midi.
À cette effet, le débit sortant du lac Ontario sera temporairement réduit d’environ 600 m3/s (21 189 pi3/s) jusqu’à ce que le niveau du lac Saint-Laurent au barrage Long Sault atteigne la cible fixée d’environ 73,10 mètres (239,83 pi) durant la fin de semaine. Le niveau du lac Ontario devrait augmenter de moins d’un centimètre (0,8 cm) soit environ un tiers de pouce (0,31 po) plus élevés qu'ils ne le seraient autrement en raison de cette mesure. Les niveaux d’eau du lac Saint-Louis et de Montréal diminueront temporairement d’environ 30 cm (11,8 po), ce qui les amènera près de la moyenne saisonnière à long terme. Il n’y aura aucun effet sur le niveau d’eau du lac des Deux Montagnes ou de tout autre plan d’eau plus en amont le long de la rivière des Outaouais.« Il s’agit d’une mesure discrétionnaire prise à la fin de la saison de navigation de plaisance en fonction des niveaux actuels, tout autant que des niveaux projetés », précise Steve Durrett, coprésident américain du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Toutefois, les conditions risquent d’être moins qu’idéales, puisque l’on s’attend à un vent du nord-est qui pourrait, toutefois, empêcher de parvenir au niveau cible de 73,10 mètres (239,83 pieds). Tous les plaisanciers sont invités à tenir compte des conditions et à maintenir des pratiques de navigation sécuritaires.
Comme l’exige la directive de la CMI les 4 cm (1,6 po) d’eau retenus dans le lac Ontario sous l’effet des déviations majeurs entre le 28 mai et le 16 juillet 2021 (critère H14 - niveau extrême bas) seront conservés jusqu’à la mi-octobre. La réduction discrétionnaire du débit envisagée est conforme aux prescriptions du Plan 2014 qui la considère comme une déviation mineure. « Le lac Saint-Laurent a été créé pendant la construction du barrage et de la voie maritime dans les années 1950, et son niveau dépend directement du débit sortant réglementaire et des exigences du traité », ajoute David Harper, coprésident canadien du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent.
Le site Web du Conseil renferme des renseignements sur les conditions hydrologiques, le niveau d’eau et le débit sortant, notamment sous la forme de graphiques et de photos, et ces renseignements sont aussi affichés sur la page Facebook du Conseil (en anglais seulement) à l’adresse : https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent. Des renseignements plus détaillés sont aussi disponibles sur notre site Web à l’adresse https://www.ijc.org/fr/clofsl. Veuillez consulter vos représentants locaux pour connaître les mesures de préparation et d’intervention en cas de crue.
Personnes ressources :
Bryce Carmichael : 513-418-8562
Sarah Lobrichon : 613-794-8592
Ou par courriel :
ILOSLRB-USSection@usace.army.mil
ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca
Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario soit conforme aux exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité de réguler le débit à la sortie du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il est possible de contrôler pleinement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs qui influent sur les apports d’eau dans les Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement), ne peuvent être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.