Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent augmentera le débit de sortie du barrage Moses-Saunders du 16 octobre à la mi-décembre
Le débit à la sortie du lac Ontario sera augmenté de 200 m3/s (7 100 pi3) au-delà de la quantité établie dans le Plan de 2014, à compter du 16 octobre. Cette augmentation se poursuivra pendant environ huit semaines pour ramener le niveau du lac Ontario au point où il aurait été si des écarts de débit n’avaient pas été requis plus tôt cette année.
Les conditions de sécheresse observées au printemps 2021 ont fait baisser le niveau du lac Ontario sous le seuil d’écart majeur du critère H14. Comme l’exige la directive de la Commission mixte internationale (CMI), le plan de régularisation doit être suivi à moins que le niveau d’eau n’atteigne l’un des seuils définis dans la directive. Par conséquent, le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint‑Laurent a réduit le débit de sortie du 29 mai au 16 juillet 2021, jusqu’à ce que le niveau du lac Ontario dépasse le seuil d’écart majeur du critère H14. Les écarts estivaux ont permis de maintenir une hauteur d’eau supplémentaire de 4 cm (1,6 po) dans le lac Ontario par rapport au Plan de 2014. En plus des écarts d’été, le Conseil a réduit le débit de sortie du 8 au 11 octobre en vertu du pouvoir d’écart mineur défini dans la directive de la CMI. L’écart d’octobre visait à améliorer les conditions sur le lac Saint-Laurent afin que les propriétaires de bateaux puissent retirer leurs bateaux à la fin de la saison de navigation. L’écart mineur d’octobre a entraîné une augmentation d’environ 0,8 cm (0,3 po) de la hauteur de l’eau dans le lac Ontario, par rapport au Plan de 2014. Les écarts d’été et d’automne ont donné un écart total combiné de 4,8 cm (1,9 po). L’augmentation du débit de sortie prévue de la mi‑octobre à la mi-décembre permettra de rabaisser de 4,8 cm (1,9 po) le niveau d’eau qui a été maintenu dans le lac Ontario. Le Conseil prévoit revenir au débit de sortie prescrit dans le Plan de 2014 à la mi-décembre.
« Conformément à la directive, le Conseil doit obtenir l’approbation de la CMI pour les stratégies visant à rétablir le débit prévu par ce qu’on appelle des écarts équivalents de compensation, ou de récupération », a déclaré M. David Harper, coprésident canadien du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. La CMI a approuvé la stratégie d’écart de compensation du Conseil le 12 octobre. Le Conseil tient un registre de tous les écarts et de la quantité d’eau qui est temporairement conservée ou retirée du lac Ontario. « Le lac Ontario demeure un réseau naturel, et non un réservoir », a déclaré M. Steve Durrett, coprésident américain du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Le système de tenue de dossiers pour les écarts fonctionne comme un registre de contrôle qui est en fin de compte toujours équilibré et qui permet au Conseil de ramener le réseau au niveau qui aurait été observé en vertu du Plan de 2014 une fois que le débit de sortie a été régularisé comme l’exigent les ordonnances et directives de la CMI.
Des renseignements sur les conditions hydrologiques, le niveau d’eau et le débit de sortie, y compris des graphiques et des photos, sont disponibles sur le site Web du Conseil et ils sont affichés sur sa page Facebook à l’adresse https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent. Des renseignements plus détaillés sont affichés sur le site Web à l’adresse https://www.ijc.org/fr/clofsl. Une foire aux questions se trouve aussi à l’adresse https://ijc.org/fr/loslrb/watershed/faq/4.
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ILOSLRB-USSection@usace.army.mil
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Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit de sortie du lac Ontario soit conforme aux exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité de régulariser le débit à la sortie du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il est possible de contrôler pleinement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs qui influent sur les apports d’eau dans les Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement), ne peuvent être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.