Comme les conditions de sécheresse se poursuivent dans le réseau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, le CILOFSL poursuivra les déviations par rapport au Plan

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Les conditions de sécheresse qui ont touché le bassin versant des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ce printemps persistent en ce début d’été. Les cartes de surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord font état de conditions allant d’« anormalement sec » à « sécheresse modérée » dans la majeure partie du bassin, en amont (autour du lac Érié et du lac Ontario) comme en aval (le long du fleuve Saint-Laurent) https://www.ncdc.noaa.gov/temp-and-precip/drought/nadm/maps.

Le niveau du lac Ontario est demeuré stable en juin. À moins que le bassin ne reçoive des précipitations importantes, il est probable que le lac Ontario est sur le point d’atteindre son pic saisonnier (son niveau maximal), si ce n’est déjà fait.

En raison des conditions de sécheresse, les lacs sont à des niveaux très bas tels selon le critère H14 du Plan 2014, qui fixe les seuils de déclenchement auxquels le Conseil peut dévier des débits prescrits dans le Plan. Le Conseil a commencé à s’écarter des débits prescrits par le Plan 2014 (débits du Plan) en réduisant le débit sortant du lac Ontario le 29 mai. Le Conseil agit actuellement en vertu du seuil de bas niveau du critère H14, qui devrait s’appliquer au moins jusqu’en juillet. Le Conseil poursuivra dans un avenir prévisible sa stratégie actuelle consistant à réduire le débit de 200 m3/s (7 060 pi3/s) en deçà de ce que prévoit le Plan.

« Il est important de se rappeler que la capacité du Conseil d’influer sur les niveaux d’eau dans ce réseau naturel ne dépasse pas les quelques centimètres ou pouces, et ne se calcule donc pas en mètres ou en pieds. Les niveaux des lacs dépendent en grande partie des apports de mère nature, c’est-à-dire des précipitations », a déclaré M. Steve Durrett, coprésident américain du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Le Conseil continuera de surveiller de près les conditions et les effets de sa stratégie de déviation en fonction des prévisions météorologiques et des conditions de sécheresse. Les déviations par rapport aux débits prévus dans le Plan en vertu du seuil H14 de niveau bas ont pour but de « fournir toute l’aide possible aux prises d’eau municipales, à la navigation et à la production hydroélectrique, en amont et en aval ». Les déviations appliquées devraient diminuer le risque de bas niveaux d’eau extrêmes causés par la sécheresse estivale. Cependant, la régularisation du débit à la sortie du lac Ontario ne peut éliminer tout risque des niveaux d’eau extrêmes à cause de conditions météorologiques et d’apport d’eau extrêmes.

Le site Web du Conseil renferme des renseignements sur les conditions hydrologiques, le niveau d’eau et le débit sortant, y compris des graphiques et des photos, et ces renseignements sont aussi affichés sur la page Facebook du Conseil (en anglais seulement) à l’adresse : https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent. Des renseignements plus détaillés sont aussi disponibles sur notre site Web à l’adresse https://www.ijc.org/fr/clofsl.

La semaine dernière, le Conseil a tenu des webinaires publics sur les conditions actuelles et prévisionnelles. Les enregistrements de ces présentations sont disponibles ici : https://ijc.org/fr/clofsl/videos.

 

Personnes ressources :

Bryce Carmichael : 513-418-8562                   

Sarah Lobrichon : 613-794-8592

Ou par courriel :

ILOSLRB-USSection@usace.army.mil

ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca

 

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario respecte les exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. Quel que soit le plan de régularisation, la capacité de contrôler le débit sortant du lac Ontario ne revient pas à dire qu’il est possible de réguler entièrement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs qui influent sur les apports d’eau des Grands Lacs, soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement, ne peuvent être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.