Augmentation des niveaux d’eau dans l’ensemble du réseau hydrographique du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent en raison des précipitations persistantes

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Les pluies abondantes qui sont tombées ces derniers jours sur le bassin du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent ont occasionné une augmentation rapide du débit de la rivière des Outaouais et une hausse de niveau du lac Ontario. Le lac gonfle actuellement au rythme d’environ 2 cm par jour et il devrait atteindre 75,30 m dans la journée, tandis que le niveaux du Saint-Laurent à Pointe-Claire (Montréal) a dépassé les 22,20 m. La persistance du temps humide et du ruissellement sous l’effet des récentes pluies pourrait entraîner l’inondation de zones vulnérables le long de la rive du lac Ontario et, plus en aval, en bordure du Saint-Laurent jusqu’au lac Saint-Louis et au lac Saint-Pierre. 

Pour l’heure, les niveaux d’eau du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent devraient demeurer sous les records observés en 2017 et en 2019.

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent surveille la situation, et le débit sortant du lac Ontario continue d’être ajusté conformément à la limite F du Plan 2014.

Ontario Power Generation a ajusté les vannes du barrage d'Iroquois ce matin afin de prévenir des niveaux d'eau extrêmement élevés dans le lac Saint-Laurent. Le lac Saint-Laurent est la partie du fleuve Saint-Laurent située en amont du barrage Moses-Saunders jusqu'à Iroquois (Ontario).  Cette mesure ne modifie pas le débit sortant du lac Ontario ni les niveaux d'eau ailleurs dans le système.

Une mise à jour sera publiée jeudi.

Liens à suivre pour en savoir plus sur :

Personnes-ressources :

ILOSLRB-USSection@usace.army.mil

ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario soit conforme aux exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité à contrôler le débit sortant du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il soit possible de contrôler pleinement le niveau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs influant sur les apports d’eau des Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement) ne peuvent pas être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec