Le Conseil consultatif scientifique de la Commission mixte internationale propose de coordonner la surveillance des microplastiques dans les Grands Lacs

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Le Conseil propose des outils pour renforcer les efforts de surveillance grâce à une approche coordonnée au niveau régional.

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Windsor (Ontario)

Des microplastiques sont présents dans les cinq Grands Lacs, mais aucun effort coordonné à l’échelle du bassin ne permet de surveiller la pollution par le plastique et d’en faire rapport. Dans son nouveau rapport, le Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs de la Commission mixte internationale (CMI) propose une coordination régionale pour mesurer systématiquement la présence des microplastiques dans les Grands Lacs.

Le Conseil tiendra un webinaire public d’une heure sur les conclusions de son rapport à 13 h (HE) le mercredi 12 février 2025. Des experts du groupe de travail résumeront le rapport et répondront aux questions du public. Pour participer à ce webinaire public gratuit, il faut s’y inscrire à l’avance en se rendant sur l’une des pages Web suivantes : bit.ly/SAB-MICRO ou us06web.zoom.us/webinar/register/WN_wz886eCjSo2C_d9pKPpspw.

Le rapport résume les recherches actuelles au sujet des microplastiques et des répercussions de ceux-ci sur l’écosystème des Grands Lacs. Le Conseil recommande que les microplastiques soient adoptés comme indicateur de la santé de l’écosystème et désignés comme « produits chimiques sources de préoccupations mutuelles » dans le cadre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau des Grands Lacs.

« Le plastique fait partie de la vie moderne et est omniprésent dans l’écosystème des Grands Lacs » [traduction], a déclaré Rebecca Rooney, coprésidente canadienne du comité de coordination de la recherche du Conseil consultatif scientifique. « Pourtant, la surveillance et les rapports sur les microplastiques sont largement basés sur des projets. C’est pourquoi le Conseil propose des outils exploitables pour aider les gouvernements canadien et américain à adopter une approche commune et routinière de la surveillance des microplastiques » [traduction], a ajouté Mme Rooney, également professeure agrégée de biologie à l’Université de Waterloo, en Ontario.

Le rapport propose des cadres précis pour respecter des méthodes d’échantillonnage normalisées ainsi que pour adopter une gestion axée sur les risques.

« L’adoption des microplastiques comme indicateur de la santé écologique permettrait d’améliorer notre compréhension de leur prévalence et de leurs impacts environnementaux » [traduction], a déclaré Karen Kidd, membre du Comité des priorités scientifiques du Conseil.

« Les cadres proposés dans ce rapport pourraient favoriser une surveillance, une évaluation et une gestion systématiques et coordonnées » [traduction], a déclaré Mme Kidd, également professeure et titulaire de la chaire Jarislowsky sur l’environnement et la santé à l’Université McMaster, en Ontario.


Personne-ressource : Allison Voglesong Zejnati, Bureau régional des Grands Lacs, spécialiste des affaires publiques, allison.voglesong-zejnati@ijc.org, 519‑551‑0952

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