Mandat
Bassin de la rivière Sainte-Croix
La rivière Sainte-Croix longe la frontière internationale entre le Maine et le Nouveau-Brunswick sur 185 km (115 milles). Cette partie de la frontière comprend la section principale de la rivière et son cours supérieur. Son bassin hydrographique couvre une superficie d’environ 4 230 km2, ce qui en fait le quatrième en importance au Nouveau-Brunswick et le septième dans le Maine.
La rivière Sainte-Croix a toujours joué un rôle majeur dans le développement de cette région dont l’économie dépend grandement des ressources naturelles et du tourisme. La rivière est reconnue pour ses ressources halieutiques et récréatives, ainsi que pour l’énergie hydroélectrique dont elle est la source et pour le fait qu’elle approvisionne en eau les municipalités et les industries régionales.
Histoire du Conseil international du bassin de la rivière Sainte-Croix
Des années durant, la Commission mixte internationale (CMI) a eu deux conseils pour le bassin versant de la rivière Sainte-Croix, l’un s’occupant des niveaux et des débits d’eau et l’autre de la qualité de l’eau. Grâce à leur étroite collaboration, ces deux conseils ont été des chefs de file dans le travail de formulation de l’Initiative internationale sur les bassins hydrographiques de la CMI.
Le International St. Croix River Board avait été établi en 1915 pour surveiller le respect des exigences des ordonnances d’approbation émises par la CMI au sujet des barrages de Forest City, de Vanceboro, de Grand Falls et de Milltown sur la rivière Sainte-Croix. Le International Advisory Board on Pollution Control–St. Croix River (conseil consultatif international de lutte contre la pollution dans la Rivière Sainte-Croix) a, quant à lui, été créé en 1962 pour rendre compte du respect des objectifs internationaux de qualité de l’eau et des efforts de réduction de la pollution déployés par les industries et les municipalités le long de la rivière.
La CMI a fusionné officiellement ces deux conseils en septembre 2000 pour établir le Conseil international de la rivière Sainte-Croix. Ces deux conseils avaient travaillé ensemble durant un certain temps sur tout un éventail de questions et tenu régulièrement des assemblées publiques annuelles conjointes. Leur regroupement obéissait à l’approche écosystémique adoptée par la CMI en vue d’organiser une action concertée relativement à l’ensemble des questions touchant à la quantité et à la qualité de l’eau.
En avril 2007, la CMI a émis une nouvelle directive désignant le Conseil comme étant son premier conseil international de bassin versant. Son mandat élargi lui confère la tâche de contribuer à prévenir tout différend touchant aux eaux limitrophes de la rivière Sainte-Croix et de régler les différends éventuels de façon proactive, cela de concert avec les différentes parties prenantes du bassin versant.