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Un projet de géocachette pour rapprocher les Canadiens de la nature

Par Karen Douglass Cooper, Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent



D’ici le printemps 2018, l’Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent, à Cornwall, en Ontario, travaillera dans les réserves nationales de faune du Canada pour lier le loisir en plein air de géocachette à l’éducation environnementale. Cette activité vise à rapprocher les Canadiens de la nature. 

La géocachette est une activité pratiquée partout dans le monde par des personnes de tous âges, et se veut une véritable chasse au trésor en plein air, à l’aide d’un système mondial de positionnement (GPS) ou d’un appareil mobile pour dissimuler ou chercher des contenants appelés « géocaches » ou « caches ».L’équipe du projet de géocaches de l’Institut (de gauche à droite) Lacey MacDonald (membre de l’équipe) et Cristina Charette (chef d’équipe) au cours d’une visite récente dans la réserve nationale de faune de Chignecto, située à la pointe de la baie de Fundy, près de Amherst, en Nouvelle‑Écosse. Source : Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent

Les participants suivent une série précise de coordonnées GPS et tentent de trouver la géocache dissimulée à cet endroit. À l’intérieur d’une géocache se trouvent un registre et d’autres articles (trésors) à l’intention du prochain géochercheur. Aujourd’hui, plus de 500 000 géocaches, situées dans plus de 100 pays répartis sur les cinq continents, y compris l’Antarctique, sont répertoriées sur divers sites Web dédiés à ce passe‑temps. Pour obtenir d’autres renseignements, consultez le site www.geocaching.com.

Environnement et Changement climatique Canada a attribué le marché de 167 000 $ à l’Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent dans le but précis de « rapprocher les Canadiens de la nature ». Le projet utilisera la géocachette pour instruire et renseigner le public sur les mesures prises pour protéger et préserver le patrimoine écologique du Canada au moyen du réseau de zones protégées du Service canadien de la faune. 

Les parcours de géocachette inciteront les visiteurs à explorer les réserves nationales de faune et à approfondir leurs connaissances sur l’écologie, la faune et d’autres caractéristiques uniques de chaque région. On planifie mettre en évidence huit des réserves nationales de faune du Canada, soit Alaksen et Vaseux-Bighorn en Colombie‑Britannique, Last Mountain Lake en Saskatchewan, Big Creek et Prince Edward Point en Ontario, Cap‑Jourimain et Shepody au Nouveau‑Brunswick et Chignecto en Nouvelle‑Écosse. Il existe 54 réserves nationales de faune au Canada, qui abritent des habitats importants pour les animaux ou les plantes. Les zones désignées protègent environ 1 million d’hectares d’habitat, dont un habitat marin important.

« Ce projet avec (Environnement et Changement climatique Canada) amène l’Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent partout au pays », explique M. Jeff Ridal, directeur administratif de l’Institut. Nous profiterons de l’occasion pour transmettre le message de conservation et de protection des espèces en cours de route. » 

Cristina Charette, coordonnatrice du projet, ajoute : « Maintenant que nous avons visité toutes ces réserves nationales de faune une première fois, nous sommes impatients de démarrer la première phase de ce projet. Nous prévoyons terminer le projet d’ici la fin de mars 2018, et les familles, les écoles et les géochercheurs pourront découvrir ces sites uniques dans les années à venir. »

L’expertise de l’Institut dans les domaines de l’écologie, de l’éducation environnementale et de la cartographie sur système d’information géographique (SIG) garantit que les parcours et les activités de géocachette planifiés servent non seulement à instruire les participants, mais à les divertir.  

La réserve nationale de faune d’Alaksen et le refuge d’oiseaux migrateurs de George C. Reifel. Source : Herb Neufeld

La réserve nationale de faune d’Alaksen et le refuge d’oiseaux migrateurs de George C. Reifel. Source : Herb Neufeld

Karen Douglass Cooper est agente de communications et de liaison à l’Institut des sciences environnementales du fleuve Saint-Laurent. Elle est l’auteure de la seconde édition du livre Healthy Home Guidebook (guide de la maison saine) et a collaboré à plusieurs publications sur les réserves d’eau douce. Elle agit également à titre de coordonnatrice du plan d’assainissement du fleuve Saint‑Laurent, à Cornwall, en Ontario. 

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