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Lutte aux débris marins à Vancouver

Les débris marins qui s’accumulent sur nos côtes sont une véritable plaie. Mais imaginez ce que c’est pour les animaux qui vivent dans l’eau, comme les otaries.

Au large de l’île de Vancouver, le personnel de l’aquarium de Vancouver aide à sauver les otaries prises dans des débris comme des sangles d’emballage, des cordes, des câbles et du plastique. L’endroit est près de la baie Fanny et juste au nord de l’État de Washington et du bassin des rivières St. Mary et Milk.

Cet effort s’insère dans les nombreux efforts de nettoyage des cours d’eau menés d’un océan à l’autre, dont les projets de nettoyage des plages de la Alliance for the Great Lakes et le Grand nettoyage des rivages canadiens.

Ce travail est difficile et coûteux. Un vétérinaire du centre des sciences marines de l’aquarium, avec d’autres employés du centre de sauvetage des mammifères marins de l’aquarium et de Pêches et Océans Canada, ont récemment libéré deux otaries de Californie près de l’île de Vancouver

Les otaries sont mises sous sédation de façon temporaire et le matériel est enlevé, à partir d’un bateau, pendant que l’animal reste dans l’eau.

Quatre autres otaries prisonnières ont été aperçues durant une récente opération de sauvetage. On estime qu’il y a 400 otaries prises au piège dans des débris le long de la côte.

Photo : aquarium de Vancouver
Photo : aquarium de Vancouver

Chaque opération de sauvetage coûte environ 2 000 $, ce qui comprend les frais de déplacement pour l’aquarium, les honoraires de l’équipe et les médicaments anesthésiants utilisés sur les otaries.

Une solution pratique et moins coûteuse consiste à convaincre les gens de jeter leurs débris aux endroits appropriés, et de défaire la boucle lorsqu’ils jettent des sangles d’emballage, des porte‑cannettes, des cordes, des câbles et autres plastiques.

Photo : aquarium de Vancouver
Photo : aquarium de Vancouver

En d’autres mots, il faut couper la boucle : il suffit de découper les sangles en morceaux avant de les jeter, juste au cas où elles se retrouveraient dans l’eau.

L’aquarium invite les gens à participer au Grand nettoyage des rivages canadiens, une initiative de l’aquarium et du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le projet de libération des otaries de l’aquarium de Vancouver a été financé par la Fédération canadienne de la faune, ce qui a permis à Wendy Szaniszlo, chercheuse associée à l’aquarium de Vancouver, de documenter la façon dont les otaries de Steller se prennent dans les débris marins, et à quelle fréquence, et à Martin Haulena (Ph. D.), vétérinaire en chef du centre des sciences marines de l’aquarium de Vancouver, de mettre au point des méthodes sécuritaires et fiables spécifiques à la libération des otaries.

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