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Trish Morris vit deux de ses passions à titre de nouvelle directrice du Bureau des Grands Lacs

Le personnel de la CMI

 

 

Aux yeux de Patricia A. « Trish » Morris, les Grands Lacs sont intimement liés à la paix durable qui persiste entre les deux pays qui se les partagent. Et elle est ravie de travailler au cœur même de cette relation, à titre de nouvelle directrice du Bureau régional des Grands Lacs (BRGL) de la CMI.

Jusqu’à tout récemment, Mme Morris travaillait au Pentagone à titre d’avocate et de conseillère auprès du Secrétaire adjoint aux armées (Génie civil). Elle a travaillé pendant près de 20 ans pour le Corps des ingénieurs de l’armée des États‑Unis et au quartier général de l’armée. Dans le cadre de ses fonctions, elle a aidé l’armée à aborder des questions complexes d’ordre juridique et politique relatives à la Clean Water Act des États‑Unis, à l’élimination des espèces envahissantes dans les Grands Lacs, à la restauration des Everglades ainsi qu’à l’assainissement et à la revitalisation du golfe du Mexique après l’incendie et le déversement de pétrole survenus à la plateforme Deepwater Horizon. Elle apporte une vaste expérience des lois internationales et environnementales liées aux bassins hydrographiques et aux ressources hydriques.

Madame Morris perçoit son nouveau rôle comme un accord parfait entre ses deux plus grandes ambitions, soit de remettre en état les ressources en eau gravement appauvries, et de maintenir la paix dans certaines des régions du monde les plus instables.

« Ce travail réunit deux de mes passions : d’une part, aider les nations à éviter les conflits et, d’autre part, célébrer notre lien universel avec l’eau douce et le rôle incroyablement important que l’eau jouera dans l’avenir de nos nations et de notre planète », explique Mme Morris.

Trish Morris

Avocate inscrite au barreau, Mme Morris possède une maîtrise en sciences et opérations de paix de l’Université George Mason. Son attrait pour la CMI n’est pas une coïncidence, dit‑elle, puisque l’organisme contribue à la surveillance de la plus longue frontière non défendue de la planète – 5 525 milles ou 8 900 kilomètres, dont plus de 40 % traverse des plans d’eau communs aux deux pays.

« C’est un changement par rapport à beaucoup de pays où j’ai travaillé, qui sortaient tout juste d’un conflit et qui étaient encore très fragiles, précise Mme Morris. Aujourd’hui je travaille sur une frontière qui connaît la paix depuis très, très longtemps, et la CMI est aux premières lignes du maintien de cette paix. Cependant, à mesure que l’eau douce devient un facteur de conflit à l’échelle de la planète, on peut s’attendre à ce que de nouvelles pressions soient exercées sur nos ressources frontalières. Il faut s’assurer que les gestes que nous avons posés au cours du dernier siècle fonctionneront aussi pour le prochain. »

Madame Morris a travaillé pour le Corps des ingénieurs, la Réserve de l’armée de terre et le quartier général de l’armée des États‑Unis. Elle a rempli des fonctions variées : juge‑avocate générale et fonctionnaire des affaires civiles en Bosnie, en Afghanistan, en Jordanie et en Iraq; conseillère divisionnaire pour la Division de la région du golfe, à Bagdad; conseillère de district à Jacksonville et, plus récemment, conseillère juridique et conseillère politique auprès du Secrétariat de l’armée dans le domaine du génie civil.

Madame Morris a entrepris au début décembre ses fonctions au BRGL à Windsor, en Ontario. Sa nouvelle demeure, située au centre‑ville de Détroit, offre une vue sur la rivière Détroit, soit la frontière commune entre le Canada et les États‑Unis. Elle s’affaire déjà à explorer les trésors culturels, récréatifs et épicuriens des deux côtés de la frontière. Amoureuse des livres et de plein air ayant grandi à Midwest City, en Oklahoma, elle découvre maintenant la neige d’effet de lac et les vents glacés.

Aussi amatrice de sports, Mme Morris détient actuellement le titre de championne d’une ligue de fantasy football au sein de laquelle elle se fait un honneur de « battre les gars », qui voyaient en elle une cible facile lorsqu’ils l’ont invitée dans la ligue 28 ans auparavant.

Madame Morris remplira un mandat de quatre ans, comme c’est toujours le cas pour le directeur américain du Bureau régional des Grands Lacs, en vertu d’un accord d’alternance conçu pour assurer une représentation égale des deux nations à la direction de ce bureau binational.

Madame Morris remplace M. Saad Jasim, qui a quitté son poste en 2013.

Matthew Child d’Essex (Ontario), scientifique en sciences physiques, assumera les fonctions de directeur adjoint du BRGL.

Trish Morris

 

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